La fibrillation auriculaire : responsable d’un AVC toutes les 20 minutes

A l’occasion de la Semaine du rythme cardiaque qui se déroule jusqu’au 5 juin 2015, zoom sur la fibrillation auriculaire, une maladie du cœur qui concerne une personne de plus de 40 ans sur quatre et qui multiplie par 4 le risque d’accident vasculaire cérébral.

La fibrillation auriculaire, une maladie du cœur méconnue mais pourtant fréquente

La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque fréquent qui touche 750.000 Français, soit une personne sur 4 au-delà de 40 ans. Chaque année dans notre pays, 110.000 à 230.000 nouveaux cas sont détectés.

C’est quoi exactement ?

La fibrillation auriculaire se traduit par des battements du cœur très rapides et irréguliers. Si certaines personnes ne ressentent aucun symptôme particulier, d’autres éprouvent des palpitations, des vertiges, des essoufflements, des douleurs dans la poitrine. On peut détecter une fibrillation en prenant le pouls ou lors d’une auscultation du cœur avec un simple stéthoscope, mais seul un électrocardiogramme confirme le diagnostic.

Attention aux complications de la fibrillation auriculaire : l’accident vasculaire cérébral

La fibrillation auriculaire doit être prise en charge car elle est associée à de dangereuses complications. En effet, chez les personnes atteintes de ce trouble du rythme, le sang a tendance à stagner dans une oreillette ce qui favorise la formation de caillot. Or tout caillot sanguin peut migrer dans les artères cérébrales et provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC). C’est simple, la fibrillation auriculaire multiplie par 5 le risque d’AVC. On estime qu’en France, cette maladie du cœur est responsable d’un AVC toutes les 20 minutes…

Outre les symptômes lorsqu’ils sont présents qui peuvent alerter, les facteurs de risque de la fibrillation auriculaire sont connus. C’est ainsi que ce trouble du rythme doit être recherché chez les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire (sujets hypertendus, touchés par une insuffisance cardiaque, une maladie coronaire...), d’hyperthyroïdie, de diabète, d’obésité ou ayant une consommation excessive d’alcool.

Au moindre doute et à plus forte raison si l’on fait partie de ces personnes à risque, il faut en discuter avec son médecin à la recherche d’une éventuelle fibrillation auriculaire.

Pour en savoir plus sur e-sante : Quels sont les symptômes d'une fibrillation auriculaire ?

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Source : Dossier de presse Boehringer Ingelheim France, 1er juin 2015.