Apprendre une deuxième langue : une seconde jeunesse pour le cerveau

Inutile d’apprendre le chinois puisque vous n’avez pas l’intention de voyager jusqu’en Chine ? C’est une erreur ! À tout âge, apprendre une deuxième langue stimule le cerveau, les fonctions cognitives et retarde ainsi le vieillissement.
© Istock

Une 2e langue contribue au bien-vieillir cérébral

Cette étude américaine a porté sur une quarantaine d’anglophones volontaires pour suivre des cours de chinois pendant 6 semaines. Après chaque cours, les participants devaient passer un examen d’imagerie cérébrale par IRM.

Résultat, au fil des séances d’apprentissage, les connexions neuronales au sein des réseaux cérébraux gagnaient rapidement en complexité et en qualité, et ce, même chez les personnes âgées.

Retarder les maladies neurodégénératives

Autrement dit, le cerveau reste malléable toute la vie. Et l’entraînement régulier reste bénéfique jusqu’à un âge avancé. Ainsi, faire fonctionner ses neurones contribue à lui offrir une seconde jeunesse. Reste à confirmer (mais c’est fort probable) que l’apprentissage d’une deuxième langue (ou d’une première) ou de tout autre apprentissage (littéraire, artistique, musical…) contribue à retarder l’apparition des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer...

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Source : Ping Li, et al., Journal of Neurolinguistics, novembre 2014.