Chikungunya : 4 cas autochtones dans l’Hérault

À Montpellier, 4 membres de la même famille ont été diagnostiqués porteurs du virus du chikungunya. Il s’agit des tout premiers cas autochtones recensés, c’est-à-dire qu’ils ont été piqués par des moustiques tigre en métropole et non lors d’un séjour en zone endémique.
© Istock

Premiers cas autochtones dans le Languedoc-Roussillon

Ces 4 cas autochtones survenus chez des membres de la même famille résidants dans le même quartier de Montpellier ont été confirmés le 20 octobre 2014 par le Centre national de référence des arboviroses. Immédiatement pris en charge, ces patients sont aujourd’hui guéris et en bonne santé.

Selon l’Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, « le risque de développement d'une épidémie est considéré comme faible mais ne peut être exclu en raison de l’implantation importante du moustique Aedes albopictus (moustique tigre) dans le département de l’Hérault ».

Déclenchement du plan anti-dissémination de niveau 4

Cela dit, afin de prévenir toute dissémination du virus, les mesures de surveillance épidémiologique et entomologique ont été renforcées. Des actions de démoustication sont notamment en cours autour de la zone de résidence des personnes contaminées. Conformément au plan national contre le chikungunya, les autorités de santé ont fait passer le département de l’Hérault en plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya du niveau 3, en place depuis mai 2014, à un niveau 4.

Que peut-on faire d’autre en pratique ?

Quels symptômes ? La maladie peutpasser inaperçue ou se manifester 4 à 7 jours après la piqûre par des symptômes : apparition soudaine d’une forte fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires...

Respecter les mesures de prévention visant à limiter la multiplication des moustiques tigre en éliminant les eaux stagnantes : vider gouttières, bassins, récipients, soucoupes de pots de fleurs, etc., recouvrir d’une moustiquaire les réservoirs de collecte d’eaux pluviales et débroussailler pour éliminer les lieux de repos des moustiques adultes.

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Source : Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, conférence de presse du 21 octobre 2014, http://www.ars.languedocroussillon.sante.fr/fileadmin/LANGUEDOC-ROUSSILLON/ARS/0_Services_en_ligne/Espace_presse/Presse_2014/025._DP_Conf._presse_Chik.pdf. Ministère de la Santé, « Chikungunya : réponses aux questions les plus fréquentes ».