Qui consomme des compléments alimentaires ?

Compléments alimentaires, aliments enrichis, nouveaux aliments (novel foods), qui sont les Français qui consomment ces produits et pourquoi ?
© Istock

23 % des Français consomment des compléments alimentaires

Lors de son premier bilan de Nutrivigilance sur les compléments alimentaires, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a détaillé le profil des consommateurs de cette large gamme de produits : aliments ou boissons enrichis (en vitamines, minéraux, acides aminés, extraits de plantes…), compléments alimentaires (nutriments concentrés à visée antifatigue, compléments capillaires, hypocholestérolomiants, pour les défenses immunitaires, la vision, etc.), les nouveaux aliments (gomme guar, extrait d'écorce de magnolia, jus de noni, pulpe déshydratée de fruit de baobab…) et aliments destinés à une alimentation particulière (intolérance au gluten, nourrissons, personnes âgées).

  • Un adulte sur cinq a consommé des compléments alimentaires au moins une fois dans l'année, et un enfant sur dix.
  • Plus de femmes : les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à recourir aux compléments alimentaires.
  • En cure : deux tiers de ces produits sont consommés sous forme de cure, le plus souvent en hiver (54 % des adultes mais 70 % des enfants), sinon en automne (25 % des enfants et des adultes).
  • Plus de 4 mois par an : la moyenne annuelle de prise d’un complément alimentaire est de 4,5 mois chez les adultes et de 2,5 mois chez les enfants.
  • 23 % des adultes et 12 % des enfants en consomment tout au long de l’année.

Pourquoi consomment-ils des compléments alimentaires ?

Par souci de se maintenir en bonne santé :

  • « lutter contre la fatigue » (33 %),
  • « résoudre des problèmes de santé particuliers » (21 %),
  • « rester en bonne santé ou lutter contre les maladies » (17 %).

Certaines autres motivations sont directement liées au sexe : en rapport avec l’activité sportive pour les hommes (10 %), ou avec la beauté (8 %) et la grossesse (6 %) pour les femmes.

À noter que les motivations de type « équilibrer son alimentation » ou « compléter des apports alimentaires insuffisants » sont très rarement citées.

L’achat a généralement lieu en pharmacie (54 %), sinon au supermarché (14 %) ou en magasin de diététique (9 %). Mais parallèlement, les ventes sur Internet s’accélèrent rapidement, ce qui peut poser d’autres problèmes de sécurité…

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Source : Anses, dossier de presse, « La nutrivigilance, un dispositif au service de la sécurité du consommateur », 8 octobre 2014. Étude individuelle nationale des consommations alimentaires 2 (INCA 2 2005-2007).