Une nouvelle technique d'imagerie pour les cancers pédiatriques

Un nouveau type d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pourrait remplacer les techniques d'imagerie traditionnelles, qui exposent à des radiations, pour le suivi des enfants et des jeunes adultes atteints de cancer.
© Istock

Les radiations augmentent le risque de récidives

Aujourd'hui, pour connaître l'étendue d'un cancer, réaliser son suivi puis détecter d'éventuelles récidives, les médecins ont souvent recours au scanner et/ou à la tomographie par émission de positrons (TEP). Il s'agit d'examens d'imagerie performants mais qui exposent les patients à des radiations. Or la réalisation d'examens réguliers, indispensable pour le suivi, peut augmenter le risque d'un second cancer à long terme, surtout chez les jeunes patients. Les médecins veillent à minimiser les risques en effectuant des scanners et des TEP de façon réfléchie.

Une autre technique d’imagerie, l'IRM, présente l'intérêt de ne pas utiliser de radiations, mais reste aujourd’hui moins précise pour le diagnostic des tumeurs.

Une nouvelle technique d’imagerie : l'IRM couplée au ferumoxytol

Une équipe de la Faculté de médecine de l'Université Stanford (États-Unis) vient de montrer qu’en injectant des particules d'un dérivé du fer (ferumoxytol) avant l'examen, il était possible d’obtenir avec l'IRM des images aussi précises qu’avec les deux examens habituels. Grâce au ferumoxytol, le radiologue repère mieux la tumeur.

Les résultats de cette étude réalisée sur 22 enfants ou jeunes adultes atteints d'un lymphome ou d'un sarcome doivent être confirmés dans le cadre d'études plus importantes.

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Source : Fondation ARC - C.Klenk et al., Ionising radiation-free whole-body MRI versus 18F-fluorodeoxyglucose PET/CT scans for children and young adults with cancer: a prospective, non-randomised, single-centre study,The Lancet Oncology, publication en ligne du 19 février 2014.