« Quantified self », la e-santé de demain ?

Le « quantified self » consiste à collecter et analyser ses données physiologiques pour mesurer son état de santé et améliorer son bien-être.Cette tendance se développe avec l’essor des applications médicales. Explications.
© Istock

Le « quantified self », terme inventé aux Etats-Unis, est actuellement en plein essor en France. On parle aussi de « self tracking » pour désigner ces pratiques de recueil, d'analyse voire de partage de données personnelles dans l’optique d’exercer un meilleur contrôle sur son bien-être ou sa santé.

De l’application « podomètre » au bracelet connecté

Sur smartphone, plusieurs applications faisant office de podomètre rencontrent, depuis quelques années, un franc succès mais, aujourd’hui, de nouveaux usages du « quantified self » voient le jour.

Dernière tendance en date : les bracelets connectés.

Il s’agit de bracelets qui font office de capteurs d’activité. Tout en laissant l’utilisateur libre de ses mouvements, les bracelets dits connectés collectent des données tout au long de la journée : nombre de pas effectués, distance parcourue, nombre de calories brûlées, temps d’inactivité, etc.

Ils sont généralement synchronisés avec un smartphone qui affiche et gère les données captées. Les plus sophistiqués vont jusqu’à récolter des données sur le sommeil et mesurer le rythme cardiaque.

Et demain ?

Le « quantified self » se distingue de l’auto-mesure. Dans le premier cas, l’utilisateur gère lui-même ses données alors que, dans le second, les données mesurées (pression artérielle, glycémie, etc.) sont transmises au médecin et interprétées par lui.

Dans un avenir proche, il n’est pas improbable que l’auto-mesure se complète d’auto-gestion.

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