Les Français souhaiteraient pouvoir se préparer à l’arrivée possible de la maladie d’Alzheimer

90 % des Français seraient enclins à se prêter à un test de diagnostic de la maladie d'Alzheimer si c'était possible. C'est en tout cas ce que révèle l'étude TNS Sofres réalisée pour l'Espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer, l'EREMA, dirigé par Emmanuel Hirsch, alors que la Journée mondiale de la maladie a lieu le 21 septembre.
© Istock

Un quart des Français concernés par la maladie d’Alzheimer

Les résultats dessinent clairement le visage d’une France inquiète devant la pathologie Alzheimer. Un peu plus d’un quart de la population (27 %) se dit concerné de près par la maladie et 6 Français sur 10 estiment bien la connaître.

Un réflexe marque la prégnance de la maladie : en cas de trous de mémoire, 62 % des Français disent penser à la maladie d’Alzheimer. Pour la majeure partie (52 %), c’est une « façon de parler » mais pour 10 % de la population, cette pensée traduit une réelle inquiétude, en particulier pour les aidants (25 %).

90% des Français interrogés se soumettraient à un test fiable permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer plusieurs années avant l’apparition de tout symptôme si ce test existait afin d’appréhender la maladie.

Un fort besoin de se préparer et de préparer autour de soi

Les raisons de faire le test sont assez bien établies : avoir du temps et les capacités nécessaires pour anticiper son avenir (63 %).

Pour 65% des Français (et même 82% qui vivent déjà en couple), il faudrait, en cas de pré-diagnostic, avant toute chose en parler à son conjoint, voire à son médecin généraliste, à un spécialiste de la maladie et à ses enfants. En revanche, en dehors de cette sphère de proximité, la parole demeure bloquée. Le tabou reste fort.

Le temps alloué par l’annonce de la maladie avant l’apparition des symptômes serait consacré au traitement médical (88 %), mais les préoccupations financières (84 %) et juridiques (82 %) ne sont pas loin.

Désigner une personne de confiance, rédiger des directives anticipées ou établir un mandat de protection future sont des modalités juridiques très peu connues.

Pour en savoir plus sur l'étude, consultez le site de l'EREMA : http://www.espace-ethique-alzheimer.org

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Source : Hopital.fr