La lune influe notre cycle de sommeil, c'est prouvé !

Peu importe que l’on sache ou non qu’il s’agisse de la pleine lune : selon une récente étude suisse, lorsque c’est le cas, le cycle du sommeil s’en trouve perturbé et cela se traduit par une vingtaine de minutes de sommeil en moins.
© Istock

Endormissement plus long, sommeil plus court

Pour en avoir le cœur net, une équipe de chercheurs suisses a contrôlé l’activité cérébrale et le taux des sécrétions hormonales de trente volontaires : par rapport aux autres nuits, ils ont trouvé que celles de pleine lune, l'activité cérébrale liée à la phase profonde du sommeil était abaissée de 30%. Concrètement, cela se traduit par un endormissement plus long (de cinq minutes), un temps de sommeil plus court – d’environ vingt minutes – et un sommeil de qualité moindre. Il ne s’agit pas d’une simple impression : en effet, les taux de mélatonine des volontaires (l’hormone qui régule les cycles du sommeil) étaient également plus bas, ce qui n’est finalement pas si étonnant puisque cette sécrétion est influencée par le niveau de luminosité durant la soirée.

En pratique

Ce sont surtout les moins bons dormeurs (ceux à qui il en faut peu pour passer une mauvaise nuit !) qui risquent d’être le plus perturbés par la pleine lune. Pour ceux-là, il est encore plus important d’éviter tous les excitants (alcool, thé, café, boissons à la caféine) après 16 heures. De ne pas faire de sport ou de se disputer juste avant de se coucher (il faut se relaxer). De dîner léger en évitant les graisses et l’alcool. De bien fermer rideaux et volets pour s’endormir dans une pièce aussi sombre que possible. De débrancher dans la chambre tout ce qui est susceptible de perturber le sommeil : téléphone, ordinateur, radio, téléviseur, etc. Et de se coucher et de se lever si possible à heures à peu près fixes, pour y préparer le cerveau !

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Source : «Current Biology», juillet 2013.