Pétards et pyrotechnie : de redoutables artifices

Cette année, le nombre de blessés admis dans les services hospitaliers d’urgences SOS mains a atteint un triste record et c’est la faute aux pétards du 14 juillet ! Pour inverser cette tendance, la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (Sofcot) souhaite informer le public et demande aux pouvoirs publics de renforcer la réglementation concernant les pétards et la pyrotechnie.
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Les pétards, des jouets très dangereux pour les mains

Ces « jouets pyrotechniques sont responsables de lésions de la main redoutables car parfois bien au-delà des possibilités de la chirurgie reconstructrice qui a pourtant fait d’énormes progrès ces dernières années », indique la Sofcot.

En éclatant dans la main, les pétards peuvent induire des dégâts sur presque tous les tissus de la main : os, tendons, peau, vaisseaux, nerfs, etc. Il faut dire que les agressions se cumulent : brûlure, pression de la déflagration, effet caustique de l’agent chimique. C’est ainsi que nombre de blessés ne s’en sortent qu’après la perte d’un ou plusieurs doigts et un parcours de soins long et pénible.

Attention aux pétards de contrebande, non homologués

Ce sont surtout les pétards de contrebande qui sont accusés. Non homologués et non autorisés à l’usage en France, ils peuvent être dévastateurs.

La Sotcot souhaite avertir les Français du danger lié à la pyrotechnie et invite les pouvoirs publics à pénaliser plus lourdement l’importation et la commercialisation de pétards non conformes à la réglementation en vigueur.

La Sofcot propose également d’informer les usagers des dangers encourus par les pétards en affichant des images chocs, à l’instar des paquets de cigarettes, montrant notamment des mutilations de la main.

À bon entendeur , les pétards ne sont pas des jouets comme les autres. Et si vous aviez prévu un petit feu d’artifice au 15 août, il est encore temps d’annuler et a minima de vérifier l’homologation de vos pétards

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Source : Communiqué de presse de la Sofcot, 18 juillet 2012.