Anévrisme de l'aorte abdominale : dépistage national gratuit

Ce jeudi 29 mars 2012, la Société française de médecine vasculaire (SFMV) propose un dépistage gratuit de l'anévrisme de l'aorte abdominale. Il suffit de se rendre dans le service de médecine vasculaire le plus proche afin de bénéficier d’une échographie, examen de dépistage permettant de repérer une éventuelle dilatation de l’aorte abdominale. Cette opération nationale est l’occasion d’informer des risques de dilatation silencieuse de la principale artère du corps, dont la complication redoutée est sa rupture…
© Istock

Un anévrisme, c’est quoi ?

Un anévrisme désigne un élargissement de l’aorte. Plus l’anévrisme est grand, plus le risque de rupture est élevé : or la rupture d’anévrisme est une cause fréquente de mortalité chez l’adulte de plus de 65 ans. « L’autre complication possible est le risque d’embolie dans les artères de jambe pouvant être responsable de gangrène et d’amputation des orteils ».

La problématique est que l’anévrisme de l’aorte abdominale est généralement silencieux, jusqu’au jour de l’accident. Seule une échographie permet de dépister les petits anévrismes et de mettre en place un traitement ralentissant son évolution.

Qui doit se faire dépister par échographie d’un anévrisme de l’aorte abdominale ?

Les principaux facteurs de risque qui peuvent provoquer un anévrisme de l’aorte abdominale sont :

  • L’âge (plus de 60 ans).
  • Le sexe masculin (les hommes sont 5 à 10 fois plus souvent concernés que les femmes).
  • Le tabagisme (un long passé de fumeur multiplie le risque par 6 ou 7).
  • Le terrain familial (les antécédents familiaux d’anévrisme de l’aorte : père, mère, frères et sœurs).
  • L’hypertension artérielle (un passé d’hypertension constitue aussi un facteur de risque).

Si l’on présente certains de ces facteurs de risque, a fortiori si on les cumule, une échographie de dépistage est recommandée. Discutez-en avec votre médecin ou profitez de cette journée de dépistage gratuit. L’objectif est de déceler un anévrisme lorsqu’il est encore de petite taille afin de prévenir sa rupture, le plus souvent mortelle…

Pour en savoir plus : www.macirculation.com.

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Source : Communiqué de presse de la Société française de médecine vasculaire (SFMV), mars 2012 www.macirculation.com.