Aluminium : pas d’anti-transpirant après rasage des aisselles !

Priée par la Direction générale de la santé d’évaluer le lien entre le cancer du sein et l’exposition aux produits anti-transpirants à base d’aluminium, l’Agence de sécurité sanitaire (Afassaps) vient de rendre son rapport. Il en découle deux recommandations pratiques.
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De l’aluminium dans les produits cosmétiques

L’exposition à l’aluminium n’est pas dénuée de risques pour la santé et il existe des données suggérant que l’aluminium contenu dans les produits cosmétiques pourrait être absorbé par la peau. « Or plus de vingt-cinq composés de l’aluminium figurent parmi les substances susceptibles d’être utilisés dans les produits cosmétiques. Le chlorohydrate daluminium est l’un des plus utilisés, en particulier en tant qu’anti-transpirant », peut-on lire dans le rapport de l’Afssaps.

L’aluminium contenu dans les anti-transpirants traverse la peau

Le taux d’absorption cutanée de l’aluminium à partir d’un anti-transpirant contenant 20% de chorohydrate d’aluminium (soit 2,5% en aluminium) sur une peau normale est de 0,5%, tandis que sur une peau lésée, il atteint 18%.

Or si la toxicité de l’aluminium chez l’homme via la peau n’est pas connue, on sait en revanche que chez l’animal, l’administration répétée d’aluminium a « des effets neurotoxiques ainsi que des effets sur les testicules, l’embryon et le développement du système nerveux ». Les effets chez l’homme (neurotoxicité, atteinte osseuse, anémie) sont connus chez les insuffisants rénaux et chez les prématurés alimentés par sonde.

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Source : Communiqué de l’Afssaps du 17 novembre et rapport d’expertise de l’Afssaps, octobre 2011.