Médicament : notre système de pharmacovigilance sur la sellette !

Un rapport de l’Inspection des affaires sociales sur le médicament (IGAS) préconise de revoir entièrement la filière du médicament en France, depuis sa mise sur le marché jusqu’à la pharmacovigilance.
© thinkstock


Une refonte totale du système de pharmacovigilance

Aujourd’hui, seulement 15 % des médecins procèdent à des notifications d’effet secondaire inattendu ou grave. En cause : un système de pharmacovigilance aussi complexe qu’inutile. C’en est trop pour l’IGAS qui préconise une réforme en profondeur de la pharmacovigilance. Au programme : une simplification de la notification. Un accès possible aux patients. Et une meilleure prise en compte des données ainsi récupérées.

Une plus grande sélection des médicaments remboursés

Des médicaments remboursés sans avoir toujours apporté la preuve de leur intérêt sanitaire ou économique par rapport à la molécule de référence : une autre aberration pour l’IGAS, qui entend bien y mettre de l’ordre. Pour cela, l’IGAS livre ses pistes : l’obligation, pour l’industrie, de livrer l’intégralité de ses essais cliniques et de répondre dans un temps imparti, à toute demande d’information complémentaire. Le retrait des médicaments proposés au déremboursement par la commission de transparence pour des raisons de sécurité sanitaire. Et la suppression de la visite médicale, au profit d’une information plus objective, faite aux médecins.

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Source : Rapport de l’Igas : www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000331/index.shtml