Vous aussi, skiez casqué !

Quel est l’accident le plus grave en ski ? Le traumatisme crânien, qui, dans 30% des cas graves, laisse des séquelles avec handicaps. Il existe pourtant une façon simple de s’en prémunir : porter un casque ! Or le casque en ski n’est pas obligatoire et excepté les enfants, les adultes n’ont pas encore pris cette habitude. Au-delà de cette banalité, qui porte réellement un casque ?

Voici quelques informations qui pourraient servir à inciter les adultes à, eux aussi, mettre plus souvent le casque pour dévaler les pentes enneigées en toute sécurité.

Qui porte un casque au ski ?

De simples comptages au pied d’une remontée mécanique centrale indiquent que 16 % des adultes et 67 % des enfants portaient un casque en 2008. En deçà de cette date, l’utilisation du casque avait augmenté de 2% chaque année depuis 2003 chez les adultes et de 5% par an chez les enfants.

A noter que les femmes sont moins souvent équipées d’un casque que les hommes.

Quels sont les autres facteurs qui poussent les adultes au port du casque ?

  • L’expérience, soit plus de 10 semaines de pratique de ski.
  • Le fait de suivre des cours de ski.
  • Un antécédent d’accident de ski grave.
  • Le lieu de la pratique, soit en hors-piste.

Alors si vous voulez avoir l’air d’un pro, sortez casqué !

Selon une petite enquête auprès des skieurs, 49 % des interrogés possèdent un casque, loué dans 44 % des cas et emprunté dans 7 %. Et pourquoi portent-ils le casque ? Par sécurité, mais aussi pour avoir chaud à la tête, déclarent les skieurs ! Quant à ceux qui ne mettent pas de casque, ils affirment que c’est en raison de la non-obligation.

Ca vaut le coup de poursuivre les incitations afin que les skieurs portent volontairement le casque, sans qu’il soit lieu d’établir une obligation !

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Cundy T et coll. J Trauma. 2010; 69: 1486–1490.