Surprésentéisme : travailler même malade...

Aller au travail même quand sa santé demanderait que l’on se repose : c’est le surprésentéisme. Et prendre l’habitude de mettre son boulot avant son corps peut avoir des conséquences sérieuses...    
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Surprésentéisme : une personne sur deux met son travail avant sa santé

De nombreux salariés déclarent faire du surprésentéisme, venant au moins deux fois dans l’année travailler tout en étant malades. A première vue, le surprésentéisme ne semble pas être un très gros problème. Après tout, qui n’a pas déjà ignoré une grippe naissante à cause d’une grosse commande qu’il fallait honorer ?

Mais quand il s'agit de travailler malgré des maux de dos permanents ou une dépression nerveuse que l'on camoufle tant bien que mal, ou quand le travail envahit tous les instants de la vie, week-ends et soirées compris, les conséquences à long terme peuvent être redoutables...

Malade, il vaut parfois mieux ne pas travailler

Au niveau de travail, on a tendance à penser que le surprésentéisme est “tout bénéfice”. Mais c’est loin d’être le cas !

  • La productivité baisse quand on est malade.

    Que l’on vienne travailler ou pas, la maladie est toujours là, donc on va travailler moins bien.

  • Les relations de travail sont moins bonnes.

    Les collègues vont subir la baisse de productivité, voire la mauvaise humeur... Sans forcément être au courant de la maladie.

  • La contagion peut multiplier le nombre d’employés malades.
  • Le surprésentéisme peut augmenter le nombre de jours d’absence.

    C’est un peu paradoxal en apparence. Mais il vaut mieux prendre quelques jours pour se reposer d’un rhume, par exemple, que devoir s’absenter toute une semaine parce qu’il aura dégénéré en infection des sinus...

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Source : Denis Monneuse, auteur de "Le surprésentéisme, travailler malgré la maladie", éd. De Boeck.