Mais pourquoi dort-on si mal ?

Certains troubles du sommeil sont liés à une véritable maladie, qu’il convient de traiter pour retrouver un bon sommeil. D’autres troubles du sommeil sont davantage liés à une mauvaise hygiène de vie. Il est donc possible en rectifiant certaines habitudes de vie d’améliorer son sommeil, sans recourir à des médicaments. Petit tour d’horizon des différents troubles du sommeil et des solutions respectives.
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Traiter les jambes sans repos

Sortes d’impatiences qui troublent le sommeil, le syndrome des jambes sans repos est fréquent, surtout passé la cinquantaine. Pour un tiers de patients, il existe une prédisposition familiale, mais la cause des impatiences reste à ce jour inconnue.

Cette sensation de fourmillements plus ou moins intense dans les jambes, impose un besoin urgent de bouger les jambes, pouvant empêcher de dormir. C’est ainsi que le syndrome des jambes sans repos fait partie des différents troubles du sommeil.

En cas de forme légère, le traitement des impatiences repose sur une révision de l’hygiène de vie. En effet, les jambes sans repos sont favorisées par le stress, la sédentarité, le tabac, l’alcool, l’obésité, la caféine, certains médicaments dont des antidépresseurs…

Les cas les plus sévères relèvent du traitement médicamenteux. Au cas par cas, de nombreuses familles médicamenteuses peuvent être utilisées, à commencer par les dopaminergiques, et elles peuvent être combinées entre elles : benzodiazépines, opiacés, antiépileptiques…

On retiendra que les jambes sans repos représentent un syndrome qu’il convient de diagnostiquer et de traiter… au risque d’en perdre le sommeil.

Apnées du sommeil, un syndrome à dépister !

Le syndrome d’apnées du sommeil est lui aussi une affection très fréquente et dont le risque augmente avec l’âge. Les hommes sont plus souvent concernés que les femmes, par ces multiples arrêts respiratoires qui se répètent durant la nuit.

Si ces apnées ont l’inconvénient de favoriser les ronflements (en raison d’une reprise bruyante de la respiration après chaque arrêt respiratoire), ce syndrome d’apnées perturbe également le sommeil, provoquant fatigue et insomnie diurne, et favorisant dépression, maux de tête, perte de mémoire, difficultés de concentration, etc. Enfin, le syndrome d’apnées du sommeil constitue un important facteur de risque cardiovasculaire.

Si l’hygiène de vie peut améliorer la situation (arrêt de l’alcool, du tabac, perte de poids, etc.), le traitement du syndrome d’apnées du sommeil repose sur la pression positive continue : à l’aide d’un masque sur le nez et d’un compresseur, de l’air est insufflé afin de maintenir les voies aériennes supérieures ouvertes. Dans ce même objectif, on peut aussi également recourir à une orthèse mandibulaire.

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Source : Ameli, « Troubles du sommeil », 13 septembre 2011, www.ameli-sante.fr. Institut national du sommeil et de la vigilance, www.institut-sommeil-vigilance.org.