L'exercice physique contre les AVC, même invisibles

Une étude vient de montrer que l'exercice physique protège contre les AVC, même ceux que l'on ne détecte pas.
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Des AVC discrets, voire invisibles

Les AVC (accidents vasculaires cérébraux) sont des attaques du cerveau : une artère se bouche, ou au contraire se rompt, et une zone du cerveau n'est plus irriguée correctement par le sang. Elle cesse donc de fonctionner, ce qui s'accompagne en général de symptômes typiques :

  • paralysie d'une moitié (gauche ou droite) du corps,
  • modification de la sensibilité (certaines parties du corps deviennent insensibles),
  • gênes oculaires (un œil ne voit plus, ou plus bien),
  • troubles du langage (difficultés à parler, répétition des mêmes mots, etc.).

Cependant il arrive qu'un AVC ne présente aucun de ces symptômes, et ne soit donc pas détecté. Certains patients, au cours d'un examen du cerveau, apprennent alors avec surprise qu'ils ont subi un ou plusieurs AVC dans le passé, alors qu'ils n'en ont jamais ressenti les symptômes. Le problème, c'est que ces AVC silencieux ont tout de même un impact sur la santé : ils augmentent le risque de démences, et d'un AVC plus grave dans le futur.

Le sport prévient les AVC, même invisibles ou discrets

Pour vérifier l'impact du sport sur ces AVC discrets, les chercheurs ont recruté à peu près 1200 personnes âgées sans antécédents d'AVC. Ils les ont examinées et leur ont posé des questions sur leur activité physique habituelle. Six ans plus tard, les mêmes personnes ont été examinées à nouveau. 16% avaient de petites lésions au cerveau qui indiquent des AVC silencieux. Autre constat : les personnes qui avaient une activité modérée et régulière avaient 40% moins de risque de présenter ces lésions. Or l'activité physique protège aussi contre les "vrais" AVC, ce qui fait deux très bonnes raisons pour se mettre au sport.

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Source : Willey, J., Neurology, juin 2011.