Arrêt du tabac : ne sous-dosez pas vos substituts nicotiniques !

La consommation de tabac en France repart à la hausse. C’est le moment de rappeler le mode d’emploi des substituts nicotiniques et surtout de mettre en garde les candidats au sevrage tabagique contre le risque de sous-dosage et donc de rechute.
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Un adulte sur trois est fumeur

Depuis la loi Evin, c’est la première fois que la consommation de tabac est en telle hausse. En 2010, un adulte sur trois fume quotidiennement. Avec 28,7% de fumeurs réguliers, cette proportion est en hausse, tandis que les fumeurs occasionnels se maintiennent à 4,7%. Au total, cela fait 15 millions de fumeurs !

Comment expliquer cette hausse du tabagisme ? C’est essentiellement le nombre de femmes fumeuses qui a augmenté ! Autre constatation, le nombre de chômeurs fumeurs est important, un sur deux. Conséquence de la crise sans doute, mais globalement le tabagisme a fortement augmenté chez les employés et les agriculteurs, alors qu’il est resté stable parmi les cadres et les professions intermédiaires. Et bonne nouvelle, le tabagisme chez les jeunes reste en recul.

C’est encore le moment d’inciter les fumeurs à arrêter de fumer et à recourir aux substituts nicotiniques.

Quelles sont les principales causes d’échec au sevrage tabagique ?

Les rechutes sont nombreuses et fréquentes. Ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Il est rare de réussir à arrêter de fumer du premier coup. Mais chaque tentative rend plus fort de par les expériences vécues et rapproche ainsi de la réussite.

Il est important d’analyser ses propres causes de rechute afin d’éviter de se faire piéger à la prochaine tentative.

Parmi les plus fréquentes, citons par ordre décroissant :

  • le stress, la survenue d’un événement stressant ou douloureux (chômage, conflit, divorce, séparation, maladie, décès…) ;
  • la perte de la motivation (l’envie de fumer prend le dessus) ;
  • la dépression ;
  • les mises en situation de convivialité ;
  • la prise de poids ;
  • le stress chronique (de longue durée), les tensions psychologiques.

Mais l’autre grande cause d’échec au sevrage tabagique est le sous-dosage des substituts nicotiniques.

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Source : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), Baromètre santé 2010.