Êtes-vous stressé(e) ? Faites le point !

Tout le monde se dit stressé. Le stress peut même être considéré comme un mal inévitable de la vie moderne. Sans doute, mais point trop n'en faut ! Au-delà d'un certain seuil, il faut se faire aider et trouver des solutions. Mais la question pour nombre d'entre nous est justement de déterminer ce seuil.

Évaluez votre stress en 4 questions

L'objectif de ces 4 questions est d'évaluer la facon dont vous percevez le stress auquel vous êtes soumis.

1) Il vous a semblé difficile de contrôler les choses importantes de votre vie :

Jamais (1 point)

Presque jamais (2 points)

Parfois (3 points)

Assez souvent (4 points)

Souvent (5 points)

2) Vous vous êtes senti(e) confiant(e) dans vos capacités à prendre en main vos problèmes personnels :

Jamais (5 points)

Presque jamais (4 points)

Parfois (3 points)

Assez souvent (2 points)

Souvent (1 point)

3) Vous avez senti que les choses allaient comme vous le vouliez :

Jamais (5 points)

Presque jamais (4 points)

Parfois (3 points)

Assez souvent (2 points)

Souvent (1 point)

4) Vous avez trouvé que les difficultés s'accumulaient à tel point que vous ne pouviez les contrôler :

Jamais (1 point)

Presque jamais (2 points)

Parfois (3 points)

Assez souvent (4 points)

Souvent (5 points)

Si vous avez 13 points ou plus, le stress que vous percevez est suffisamment important pour que vous en parliez à votre médecin. Il pourra vous aider à trouver des solutions pour améliorer votre qualité de vie et prévenir les méfaits du stress sur votre santé. En effet, n'oublions pas que le stress augmente le risque de maladies cardiovasculaires (hypertension, infarctus...), de troubles du système digestif, de maladies de la peau (psoriasis, pelade, urticaire, eczéma), d'asthme, de dépression, etc.

Perception des situations et stress

Il faut bien comprendre que ce n'est pas la réalité elle-même qui est forcément stressante, mais bien plus la façon dont nous visons et appréhendons certaines situations.

Par exemple, face à une mauvaise performance, nous avons plus ou moins tendance à remettre en question notre valeur personnelle. Par ailleurs, lorsque nous vivons ' sur nos gardes ', nous adoptons une position défensive qui demande beaucoup d'énergie. En refusant de déléguer un travail, nous nous surchargeons de problèmes à régler, ce qui nous épuise. Nous nous ajoutons encore une couche de stress lorsque nous nous entêtons ou que nous voulons avoir le dernier mot.

Prises séparément et ponctuellement, toutes ces situations ne sont pas néfastes. C'est à la longue, à force de répétitions qu'elles deviennent délétères…

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Source : Pr Silla Consoli et al., " Le burn-out du soignant, le syndrome d'épuisement professionnel ", Editions de Boeck.