Le miracle chocolat

Tantôt paré de tous les maux, tantôt de toutes les vertus (euphorisant, stimulant, anti-stress, aphrodisiaque), les scientifiques viennent de réhabiliter le chocolat. Chez les rongeurs, il serait protecteur vis-à-vis des cancers, des maladies cardiovasculaires, de l'ostéoporose et encore des maladies inflammatoires.

Les propriétés bénéfiques attribuées au chocolat seraient liées à sa teneur élevée en certaines substances, les polyphénols. Autrefois dénoncés comme anti-nutritionnels ou encore susceptibles d'affecter la digestion, les polyphénols sont aujourd'hui à l'honneur en raison de leurs propriétés anti-oxydantes, c'est-à-dire leur capacité à piéger les radicaux libres lesquels sont libérés en excès en cas d'agression (infections, fumée de cigarette, expositions aux polluant). Lors d'expériences réalisées chez les animaux, les anti-oxydants empêchent la formation des dépôts de graisses sur les artères, contrant ainsi les maladies cardiovasculaires. Ils limitent par ailleurs la prolifération des cellules tumorales en cas de cancers du colon, de l'estomac, du foie, du sein, de la prostate, du poumon, de la peau et de la vessie.

Et enfin, les atouts « classiques » (anti-stress, euphorisant) du chocolat sont de mieux en mieux connus et seraient liés notamment à ses apports en glucides, en magnésium, en caféine… De plus, excepté les sujets prédisposés génétiquement, les gros mangeurs de chocolat ne seraient pas plus à risque de surpoids que les autres.

En l'état actuel des connaissances, aucune preuve ne justifie donc de proscrire le chocolat de son régime alimentaire. Au contraire, une prise modérée semble bénéfique pour la santé, avec un atout psychologique important.

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