Troubles du sommeil avec l'âge, 11 conseils anti insomnie...

Avec le temps, le sommeil devient plus court, moins récupérateur et les réveils nocturnes plus fréquents. En dehors de certaines pathologies, qu'il convient de dépister, ces troubles du sommeil sont l'expression d'un vieillissement normal. Cependant, il existe des mesures simples et efficaces pour lutter contre les mauvaises nuits sans faire immédiatement appel aux médicaments.
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Sommaire

Quelle est l'organisation générale du sommeil ?

Le sommeil est structuré en différentes phases : endormissement, sommeil léger, profond et paradoxal.

Le sommeil dit profond est le plus réparateur, le sommeil paradoxal est pourvoyeur des rêves.

Ces différentes phases du sommeil s'organisent en cycles, eux-mêmes séparés par un bref temps d'éveil.

Durant une nuit complète, les cycles de sommeil se succèdent en nombre variable, selon que l'on soit grand ou petit dormeur.

En effet, la durée de sommeil nécessaire pour se sentir bien le matin varie d'un sujet à l'autre.

En quoi le vieillissement peut-il jouer sur le sommeil ?

Le vieillissement modifie sensiblement la façon de dormir :

  • La durée totale de sommeil diminue avec l'âge (à distinguer du temps passé au lit) et certaines phases se modifient, en particulier le sommeil profond qui s'abrège ;
  • Le réendormissement entre deux cycles du sommeil est plus long et souvent retardé par l'anxiété et les facteurs extérieurs (bruits de voisinage, température excessive de la chambre …) ;
  • L'envie de dormir survient plus tôt dans la soirée et le réveil matinal est plus précoce ;
  • Le système de régulation veille/sommeil est moins efficace car certaines hormones permettant de synchroniser le corps à l'environnement sont sécrétées en moindre quantité.

Toutes ces modifications du sommeil avec l'âge rendent les seniors plus sensibles aux événements de la vie (réunion de famille, repas copieux arrosé d'alcool, changement de rythme lors des vacances, etc.), lesquels influent sur la qualité du sommeil.

Celui-ci est finalement perçu comme moins efficace, ce qui favorise les somnolences diurnes et augmente le besoin de faire une sieste. Il n'y a rien de pathologique ni de nocif à ces variations physiologiques, mais les sensations de mal dormir augmentent à tel point que 1/3 des personnes de plus de 65 ans finissent par se plaindre de leurs mauvaises nuits. Il faut noter que parfois certains types d'insomnies sont secondaires à des pathologies bien précises qu'il faut savoir dépister.

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Source : Allard M. et Forette B., Syllabus Gériatrique Fondation Ipsen, 1999 : 170-175. Gonthier R., Revue de Gériatrie, 2001, 26 (1) : 53-55. Prinz PN., Vittiello MV., Raskind MA., et coll., N. Engl. J. Med., 1990, 323-520-6.