Pourquoi et comment mesurer son souffle ?

Le dépistage des maladies respiratoires chroniques est essentiel. Pour cela, la mesure du souffle doit se généraliser. Que mesure-t-on exactement ? Comment se déroulent les examens ? Quels sont les appareils utilisés ? Petit tour d'horizon pour que la mesure du souffle devienne un réflexe à chaque consultation.
Sommaire

Le capital respiratoire

Notre capital respiratoire, terme utilisé pour désigner la santé des poumons, peut être facilement altéré et de façon irréversible par différents agents irritants comme la pollution, le tabac, les allergènes ou encore les expositions à des produits chimiques par exemple. La mesure du souffle consiste précisément à évaluer ce capital respiratoire. Il s'agit d'un examen indolore et très simple, à réaliser régulièrement car il permet de dépister une éventuelle obstruction bronchique. Deux types d'appareils peuvent être employés : un débitmètre de pointe ("peak flow") ou un spiromètre miniaturisé (PiKo 6).

Le débitmètre de pointe

Cet appareil mesure le DEP (débit expiratoire de pointe), soit le débit d'air maximal produit par une personne qui souffle le plus fort et le plus vite possible dans un petit appareil muni d'un curseur. Il est mesuré trois fois de suite et seule la valeur maximale est retenue. Elle est exprimée en litre par minute.

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Source : Dossier de presse, Capital Souffle 2007.