Pipi au lit : il faut consulter !

Plus de 80% des enfants éprouvent de la honte à faire pipi au lit. Or, l'énurésie (le fait de faire pipi au lit) est une maladie à part entière que l'on peut traiter. Face à son impact sur la vie sociale et affective des enfants, il faut en parler ! Prise en charge médicale globale et information soulagent de façon certaine l'enfant et sa famille.
Sommaire

L'énurésie nocturne primaire concerne des enfants de 5 ans et plus qui font régulièrement pipi la nuit dans leur lit, sans jamais avoir été propres la nuit plus de six mois consécutifs. Et ils sont nombreux : chaque année en France, 400.000 enfants sont touchés par cette maladie, soit 10% des 5-10 ans. Mais l'énurésie nocturne concerne aussi 100.000 adolescents âgés de 10 à 20 ans et 4.000 adultes de plus de 18 ans.

L'impact est très important

Selon les résultats d'une enquête initiée en 2002 (1) :

  • les garçons sont majoritairement touchés (72%) ;
  • 81% des enfants éprouvent de la honte à faire pipi au lit ;
  • pour 32% des parents, l'énurésie est une maladie ;
  • 81% des enfants énurétiques ont consulté ;
  • dans 85% des cas, le médecin a proposé une prise en charge ;
  • dans 62% des cas le médecin a prescrit un médicament.

Selon les résultats d'une enquête initiée en 2002 (1) :

La prise en charge est globale

Aujourd'hui, un traitement spécifique adapté permet de faire disparaître le symptôme dans la majorité des cas et de diminuer significativement le risque de souffrir d'énurésie à l'âge adulte. Actuellement, l'opposition entre traitement médicamenteux ou non médicamenteux n'existe plus. On reconnaît que la prise en charge doit être globale et il existe plusieurs approches thérapeutiques. A côté des méthodes telles que l'homéopathie, l'auriculothérapie, l'hypnose et les cures thermales, dont l'efficacité n'a pas été démontrée par des études scientifiques, on dispose de plusieurs types de médicaments (desmopressine, oxybutinine, antidépresseurs tricycliques), de méthodes comportementales. Mais il existe également des traitements non médicamenteux, comme les alarmes sonores qui donnent de bons résultats. Le principe repose sur le déclenchement d'une sonnerie dès le début de la miction, laquelle réveille et conditionne l'enfant.

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