Comment stopper la rhinite allergique ?

Pollens, acariens et poils de chat déclenchent des réactions allergiques chez environ une personne sur quatre. Nez qui coule, salves d'éternuements et picotements des yeux peuvent être soulagés, voire prévenus à l'aide d'un traitement spécifique contre la rhinite allergique. Sinon, seule la désensibilisation peut permettre une guérison.
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Rhinite allergique et qualité de vie

La rhinite allergique touche 15 à 25% de la population européenne, soit près d'une personne sur quatre. Ce sont généralement des enfants, des adolescents et des jeunes adultes qui en souffrent.

Souvent saisonnière, la rhinite allergique (également appelée "rhume des foins") récidive chaque année au moment où fleurissent les arbres et les graminées. Mais parfois aussi, il s'agit de rhinite allergique persistante, qui handicape sans intermittence la vie quotidienne.

Trois sensibilisations prédominent en Europe : les acariens, les graminées et les poils de chat.

Nez qui coule, éternuements à répétition, picotements des yeux, sont autant de symptômes aux lourdes conséquences sur la qualité de vie (fatigue, troubles du sommeil, de l'humeur, irritabilité…), avec des répercussions physiques, psychologiques et sociales. C'est bien simple, toutes les activités sont plus ou moins gênées selon la sévérité de la rhinite : relationnelles, concentration, lecture, sport, alimentation, etc.

Les symptômes et leurs répercussions suffiraient à eux seuls à justifier un traitement de la rhinite allergique. Il faut cependant aussi savoir que cette affection multiplie par 4 à 10 le risque de développer un asthme : 20 à 40% des personnes ayant une rhinite allergique souffrent aussi d'un asthme (inversement, 80% des asthmatiques ont aussi une rhinite allergique). Enfin une rhinite persistante augmente le risque de polysensibilisation (développement de nouvelles allergies).

Les traitements s'attaquent aux symptômes

Ils existent et sont efficaces. Ce sont :

  • des antihistaminiques,
  • des corticoïdes,
  • des vasoconstricteurs.

En cas d'allergie légère à modérée, le traitement de la crise allergique suffit.

Mais lorsque l'affection est plus sévère, la prise en charge nécessite également un traitement de fond.

On constate toutefois que l'observance à ces traitements est insuffisante, de sorte que le déclenchement des crises d'allergie au contact des allergènes n'est pas toujours endigué. Il faut reconnaître qu'ils sont contraignants avec notamment des prises fréquentes.

Peu importe, le résultat est le même, un allergique dont l'affection n'est pas bien traitée risque de développer d'autres sensibilisations, voire un asthme.

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Source : Communiqué de presse Stallergène, 17 avril 2009 ; le Figaro, 25 mai 2009.