Allergies alimentaires : étiquetage à peaufiner !

Les allergies alimentaires ne cessent d'augmenter et seul l'étiquetage des produits permet en partie de limiter les risques. Il est nécessaire de renforcer l'information des consommateurs en mentionnant davantage les allergènes potentiels présents dans les produits alimentaires.

Les allergies alimentaires touchent 3,2% des Français et surtout des enfants (8%). La prévention est particulièrement difficile et doit débuter dès la petite enfance, lorsque l'enfant est simplement sensibilisé. Un étiquetage des produits alimentaires détaillant la présence d'ingrédients potentiellement allergisants représente une aide non négligeable. Seulement voilà, à côté des allergènes les plus souvent incriminés : les œufs (34%), les arachides et les noix (25%), le lait de vache (8%) et le poisson (5%), la liste est très longue.

L'étiquetage des produits alimentaires est réglementé par des directives européennes. Elles ont récemment été modifiées, mais l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) propose d'ajouter à la liste des allergènes à mention obligatoire trois produits supplémentaires : le lupin, la moutarde et le céleri.En effet, la règle des 25% a été supprimée (auparavant, la mention d'un ingrédient représentant moins de 25% du produit final n'était pas obligatoire), mais l'étiquetage des sauces et des moutardes représentant moins de 5% du produit fini, des épices à moins de 2% et des ingrédients dits aditifs de transfert et auxiliaires technologiques, n'est toujours pas obligatoire.

Reste que nombre d'aliments, notamment des produits artisanaux, ont des compositions qui demeurent floues. Effectivement, la réglementation concerne les produits ajoutés volontairement aux aliments industriels.

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Source : Le Quotidien du médecin, 4 juillet 2002.