La climatisation, ce n'est pas pour les allergiques !

La muqueuse nasale des personnes souffrant de rhinite allergique est particulièrement sensible aux variations de température. C'est pourquoi l'exposition à des changements répétés de température provoque une augmentation nette des symptômes.
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La rhinite allergique et ses facteurs de risque

Dans la rhinite allergique, l'hérédité joue un rôle important. Ensuite, l'exposition répétée à des allergènes aériens, dont les pollens, représente un des principaux facteurs de risque. Mais aussi tout ce qui est susceptible d'endommager les muqueuses nasales : tabagisme, décongestionnants en aérosol, pollution atmosphérique, fumée de cheminée, etc.

A cette liste, il faut ajouter les fortes variations de température. En effet, partant du constat que nombre d'allergiques se plaignent d'une aggravation de la rhinite en cas d'exposition à des ambiances climatisées, des recherches ont été entreprises sur ce sujet afin d'en déterminer les mécanismes.

Rhinite et température extérieure

Deux groupes de volontaires atteints de rhinite allergique persistante ont été comparés, l'un servant de témoin, l'autre ayant été soumis à des changements importants et rapides de température.

Les sujets de ce dernier groupe ont séjourné durant 30 minutes alternativement dans deux pièces dont l'écart de température était de 12°C, soit l'une à 14°C et l'autre à 26°C. La fréquence et l'intensité des symptômes, et des prélèvements de la muqueuse nasale, avant, après, puis 24 et 48 heures après l'expérience, ont servi de base de comparaison.

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Source : Silveira Graudenz G. et coll., J. Allergy Clin. Immunol., 118 (5) : 1126-32, 2006.