Femmes diabétiques : l'exercice physique réduit les risques cardiovasculaires

Dans la population générale, l'exercice physique est reconnu pour atténuer les risques cardiovasculaires. Or, peu d'informations sont disponibles chez les sujets diabétiques de type 2 (non-insulinodépendant), et particulièrement chez les femmes. Dans ce domaine une étude contribue à l'avancée de nos connaissances en montrant que même une simple marche régulière est associée à une réduction des risques.

L'intensité et la fréquence des exercices physiques d'une part et la survenue d'évènements cardiovasculaires d'autre part ont été attentivement analysées chez plus de 5.000 infirmières diabétiques de type 2. Ces paramètres ont été évalués à l'aide d'un premier questionnaire en 1980, puis réévalués régulièrement en 1982, 1986, 1988 et 1992. Durant les 14 années de suivi, 323 nouveaux cas de maladie cardiovasculaire ont été enregistrés, soit 225 pathologies coronariennes et 98 accidents vasculaires cérébraux. En fonction de l'âge et du nombre moyen d'heures d'activités sportives réalisé par semaine, le risque relatif a été déterminé. Il est de 1 lorsque les exercices hebdomadaires sont inférieurs à une heure, puis il chute à 0,93 avec 1 à 2 heures, 0,82 avec 2 à 4 heures, 0,54 avec 4 à 7 heures pour finir à 0,52 au-delà de 7 heures d'activités sportives par semaine. Ces chiffres restent globalement identiques après ajustement des autres facteurs de risques cardiovasculaires, le tabagisme et le poids. Par ailleurs, parmi les sujets ne pratiquant pas d'exercice intense, le simple fait d'adopter un rythme habituel de marche plus rapide, contribue de façon indépendante à la réduction du risque.Pour une femme diabétique, l'augmentation du niveau d'activité physique est liée à une réduction significative des évènements cardiovasculaires.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Hu F.B. et coll., Ann. Intern. Med., 134 : 96-105, 2001.