Après un accident vasculaire, un bilan cardiaque s'impose

Les personnes ayant eu des accidents de circulation sanguine ont cinq fois plus de chance que les autres d'avoir des dysfonctionnements cardiaques. Ce type d'accidents doit donc servir de signal d'alerte et conduire à la prescription d'un bilan cardiaque de manière à favoriser une détection précoce.

Les accidents de la circulation sanguine peuvent concerner le cœur, bien sûr, mais aussi le cerveau (accident vasculaire cérébral ou AVC, accident ischémique transitoire ou AIT) ou encore les membres inférieurs (artérites). S'agissant d'accidents vasculaires, on peut se demander si leur atteinte diagnostiquée au niveau du cerveau ou des jambes ne peut pas être le signe d'une pathologie plus large englobant le cœur.

Pour répondre à cette question, des dysfonctionnements cardiaques ont été recherchés chez 302 patients possédant des antécédents vasculaires (AVC, AIT ou artérite) et chez 220 individus appartenant à un groupe contrôle. L'étude fait clairement ressortir que 28% des patients avec antécédents vasculaires présentaient un dysfonctionnement cardiaque contre seulement 5,5% des patients contrôles. Autrement dit, les patients possédant des antécédents vasculaires divers ont 5 fois plus de chance que les autres d'avoir un dysfonctionnement cardiaque. Et, qui plus est, 44% d'entre eux n'en présentent aucun symptôme.Les résultats de cette étude doivent donc inciter les médecins à pratiquer un bilan cardiaque de manière systématique chez les patients ayant eu des antécédents vasculaires. En particulier, une échographie cardiaque permettra de repérer un dysfonctionnement du ventricule gauche, le plus souvent incriminé.

En effet, la détection précoce d'un dysfonctionnement cardiaque permet sa prise en charge médicale et peut permettre de prévenir les infarctus du myocarde et de limiter l'évolution vers une insuffisance cardiaque.

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