Grossesse et troubles psychologiques (hors post-partum)

Période de fragilité, la grossesse est également une période de crise identitaire identique à celle de la puberté. Si les problèmes psychologiques ou psychiatriques sont plus fréquents après l'accouchement, la grossesse en est souvent le terrain de développement.
Sommaire

Une période de crise et de réaménagement

La période de la grossesse, déjà riche en modifications physiques et physiologiques, est également une période de grands bouleversements psychologiques. Il faut d'abord distinguer le désir de maternité (le fait d'être enceinte), qui correspond à un désir de complétude, et le désir d'enfant (très fantasmatique et relié aux premières expériences de l'enfance) qui lui est intriqué. Le bébé fantasmatique devient un bébé réel. Le processus complexe de maternité commence très tôt dans l'enfance de la future mère, dans ses rapports avec ses parents. La grossesse est une nouvelle crise de maturation (comme la puberté) qui contribue par des facteurs hormonaux et neuropsychologiques à un nouvel état d'équilibre et une nouvelle identité sociale. Par ailleurs, du fait d'une plus grande perméabilité aux phénomènes inconscients, il peut y avoir réactivation de conflits infantiles anciens ou de traumatismes.

Les petits troubles de la grossesse

Très fréquents en début de grossesse, les vomissements sont considérés comme physiologiques. Ils relèvent partiellement (ainsi que les « envies » et « dégoûts divers ») d'un mécanisme de régression orale. L'anxiété, que l'on retrouve en début et en fin de grossesse, qui correspond souvent à la peur de l'accouchement ou la crainte d'un enfant handicapé, est banale et transitoire.

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