Angiomes, tache de vin

Ils sont fréquents : un bébé sur dix présente une ou plusieurs taches sur la peau, parfois minuscules, quelque fois plus volumineuses. Mais dans la majorité des cas, les angiomes sont bénins et régressent spontanément.

Les angiomes : des malformations vasculaires

De quelques millimètres à plusieurs centimètres, plats ou en relief, de rose pâle à rouge foncé, les angiomes ornent souvent le visage des bébés ou toute autre partie du corps. Ils sont dus à des malformations de minuscules vaisseaux (les capillaires). Le plus souvent bénins, ils disparaissent spontanément sans laisser de trace.

Trois types d'angiome sont à distinguer :

Le naevus flammeus

De couleur rouge saumon, cet angiome présent à la naissance s'accompagne souvent d'une autre tache sur la nuque ou à la racine des cheveux. Il ne nécessite aucun traitement et disparaît généralement au cours des premiers mois de la vie (avant dix mois le plus souvent).

L'angiome tubéreux

D'aspect bombé et de couleur rouge foncé, il apparaît quelques mois après la naissance, grossit un peu, puis se résorbe de lui-même vers l'âge de deux ou trois ans.

Toutefois attention, si cet angiome apparaît au niveau du front, près de la bouche ou de la paupière, il est conseillé de consulter un dermatologue afin de prévenir tout risque de complication. C'est ainsi qu'il est parfois recommandé d'ôter ces taches vers l'âge de 12 mois.

L'angiome plan ou « tache de vin »

Cette tache plane et uniforme de couleur rose ou rougeâtre est généralement située dès la naissance sur le visage ou sur le cou. A l'inverse des autres angiomes, il ne disparaît pas spontanément. S'il pose des problèmes esthétiques, on peut recourir à un traitement au laser. Toutefois, il peut être préférable d'envisager ce traitement au moment de l'adolescence car il nécessite cinq ou six séances d'une demi-heure, réparties sur un ou deux ans. De plus, l'intervention est assez douloureuse et nécessite une anesthésie générale chez les tout-petits, sans certitude que les taches s'effacent totalement. Il faut donc bien peser les avantages et les inconvénients.

On peut aussi parfois, dans les formes compliquées, donner un bêtabloquant et en particulier du propranolol, sous surveillance hospitalière.

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