Près d'un tiers des cancers dans le monde pourraient être évités

L'organisation mondiale de la santé (OMS) publie ses nouveaux chiffres sur le cancer. Les données pointent les inégalités mondiales face à la maladie, les facteurs de risque, mais également les stratégies de prévention.

Cancer : 7,4 millions de décès par cancer dans le monde

En coordination avec la journée mondiale contre le cancer du 4 février dernier, l'OMS a révisé son aide-mémoire sur le cancer et rendu public les derniers chiffres mondiaux sur la maladie.

Le cancer est à l'origine de 7,4 millions de décès dans le monde, soit 13% de la mortalité mondiale. Ce nombre devrait atteindre les 12 millions à l'horizon 2030, sachant que 70% des décès concernent les pays les plus pauvres ou à revenu intermédiaire. Les cancers les plus meurtriers sont les cancers du poumon (1,3 million de décès), de l'estomac (803 000 décès), du foie (639 000 décès), du colon (610 000 décès) et du sein (519 000 décès). Parmi les facteurs de risques du cancer, le tabac se trouve en tête de liste, suivi par la surcharge pondérale ou l'obésité, la consommation insuffisante de fruits et de légumes, la sédentarité, l'alcool et le virus du papillome humain (HPV). Le vieillissement est un autre "facteur fondamental dans l'apparition du cancer". L'incidence de la maladie augmente en effet avec l'âge. Les raisons d'apparition du cancer sont donc multiples et "résultent de l'interaction entre des facteurs génétiques du sujet et des agents extérieurs".

Prévenir le cancer

"Prévenir le cancer c'est aussi possible" est le slogan de la nouvelle campagne mondiale contre le cancer. En effet, selon l'OMS, certaines mesures de préventions - une alimentation saine, la pratique d'une activité physique, l'arrêt du tabac, une consommation d'alcool et une exposition au soleil réduites... - pourraient réduire de 30% la survenue des cas de cancer. Le vaccin contre le papillomavirus (infection sexuellement transmissible du HPV) et l'hépatite B sont également des moyens efficaces de lutte contre le cancer du col et du foie. Par ailleurs, environ un tiers des cancers pourrait être évité par le dépistage et le traitement précoce des cas. L'OMS rappelle que "le traitement est plus efficace lorsque la maladie est décelée tôt" et que le cancer est encore localisé. Ce dépistage nécessite toutefois une action d'information auprès de la population et la mise en place de programme pour repérer les stades précoces ou précancéreux (mammographie, cytologie...).

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