Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde n'est pas une maladie mortelle, mais elle abîme les articulations de jour en jour.
Sommaire

Polyarthrite rhumatoïde : Examens

La polyarthrite rhumatoïde étant une maladie auto-immune, le bilan demandé en cas de suspicion d'une polyarthrite rhumatoïde est le bilan d'une maladie auto-immune. Le médecin vous prescrira une prise de sang sur laquelle sera écrit Test au latex ou Waaler-Rose, qui sont les deux techniques utilisées pour ce bilan.

Mais de nombreuses maladies pouvant positiver ces tests, (endocardite d'Osler, lupus systémique, connectivités diverses, syndrome de Gougerot-Sjögren, syphilis, tuberculose, lèpre, viroses, parasitoses tropicales, bronchites chroniques, fibroses pulmonaires, pneumoconioses avec fibrose, lymphomes, maladie de Waldenstrom, hépatites, cirrhoses, sarcoïdose, etc.), il est très important que le diagnostic soit fait par un rhumatologue. Il complètera le bilan par des radiographies et d'autres tests, selon les pistes diagnostiques qu'il soulèvera.

Polyarthrite rhumatoïde : Traitement

S'il n'existe à l'heure actuelle aucun traitement permettant de guérir la maladie, de nombreux moyens permettent de vivre avec. En première ligne, on trouve les médicaments antalgiques et anti-inflammatoires qui sont efficaces sur la douleur. Ensuite, il existe des médicaments permettant de ralentir la progression de la maladie et d'espacer les poussées (rémission). Ils agissent plus lentement, mais sont des traitements de fond. On a tendance actuellement à les associer, car ils ont des mécanismes d'action différents sur la réponse immunitaire.

Depuis quelques années, une nouvelle classe de médicaments est disponible, les biothérapies, dont les anti-TNF (infliximab ou Remicade®, étanercept ou Enbrel®, etc.), qui ciblent spécifiquement les substances responsables de l’inflammation et de la destruction articulaire. Ces médicaments sont réservés aux personnes atteintes d’une polyarthrite rhumatoïde sévère et lorsque les anti rhumatismaux se sont révélés insuffisants. Ils sont prescrits à l’hôpital, en raison de leur coût très élevé et de leurs risques d’effets secondaires graves.

Au niveau des articulations elles-mêmes, il est possible de faire des ponctions pour évacuer les liquides articulaires ou des infiltrations de cortisone.

La kinésithérapie a également une grande importance puisqu'il s'agit d'une maladie chronique pouvant interférer avec les gestes de la vie quotidienne. Une organisation à domicile est nécessaire avec l'adaptation des objets usuels à un maniement plus simple (peigne à gros manche par exemple).

Enfin, la chirurgie peut intervenir lors d'un blocage trop important d'une articulation (comme un blocage des tendons de la main).

À noter que grâce à la solidarité des malades, de leurs familles et des associations, a pu être mise en place en France une banque de données génétiques unique au monde. Il semble en effet que la génétique soit un facteur important de la maladie et que par ce biais, on puisse développer des traitements. Cette banque de données est accessible aux chercheurs du monde entier.

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Source : www.polyarthrite.org