Le point sur les prothèses mammaires
Sommaire

Qu'appelle-t-on "coque" ou "contracture capsulaire" ?

Autour de tout implant se forme une capsule, sorte de membrane fibreuse. Il s'agit d'une réaction normale de l'organisme, visant à isoler le corps étranger et à se protéger.

Cette capsule peut s'épaissir et aller jusqu'à former une coque plus ou moins dure et douloureuse.

C'est pour diminuer le risque de cette complication (actuellement dans 5 à 10% des cas) que l'on utilise parfois des implants avec une enveloppe rugueuse. Cette texture permet de désorganiser la réaction fibreuse et de diminuer nettement le risque de coque.

A noter que les coques sont moins fréquentes avec un implant gonflable au sérum physiologique qu'avec un implant en gel de silicone.

Enfin, le risque de contracture capsulaire peut augmenter le risque de rupture.

Prothèses mammaires : les calcifications

Rarement et tardivement, il arrive qu'un dépôt de calcium se fasse sur l'implant ou plus exactement sur la coque, formant des plaques calcifiées. Elles contribuent à rendre le sein dur. Mais surtout, elles peuvent gêner la découverte de microcalcifications associée au stade précoce d'un cancer du sein.

C'est ainsi qu'en cas de calcifications, un examen mammographique spécial est souvent programmé.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Guide pratique du cancer du sein, tome I, Paris et Région parisienne, Anne de Peyre et Pierre Hyppolite Senlis.