Mes techniques anti-ronflements

Si vous êtes incommodée par les ronflements de votre conjoint, voici quelques solutions à tester, à adapter, voire à combiner. Techniques anti-ronflements, des plus simples ou aux plus radicales.

Un Français sur cinq ronfle

Près d'un Français sur cinq ronfle, et un foyer sur deux est concerné. À quoi sont dus les ronflements ?

À un relâchement des muscles de la bouche et de la gorge durant le sommeil. La luette et le voile du palais s'affaissent, bloquant plus ou moins le passage de l'air, particulièrement lors de l'inspiration, ce qui induit des vibrations sonores.

De nombreux facteurs favorisent l'obstruction des voies respiratoires : la position sur le dos, le nez bouché par un rhume ou une rhinite allergique, le tabagisme, la consommation d'alcool, les somnifères et les tranquillisants, le surpoids.

Chez les enfants, les ronflements peuvent être dus à des végétations et/ou des amygdales de taille importante.

Enfin, le syndrome d'apnées du sommeil est aussi une cause très fréquente de ronflements et il augmente en plus le risque cardiovasculaire.

Comment limiter les ronflements de votre conjoint ?

  • Se coucher avant le ronfleur(se). Le fait d'être dans un sommeil profond rend moins sensible aux ronflements.
  • Provoquer le changement de position. Les sifflements ou un léger coup de coude peuvent provoquer une gêne incitant le dormeur ronfleur à changer de position. L'idéal est de lui demander de dormir sur le côté, voire sur le ventre et non sur le dos. La technique ancienne visant à coudre dans le dos du pyjama une petite balle de ping-pong par exemple, donne parfois des résultats, en empêchant la position sur le dos. A cet effet des cales en mousse ou des coussins gonflables sont une alternative. Pour les amateurs de gadget : il existe des bracelets détecteurs de ronflements qui envoient une légère décharge électrique, incitant le ronfleur à changer sa position.
  • Les gouttes, crèmes ou sprays décongestionnants des voies nasales. Ces produits facilitent le passage de l'air dans les voies respiratoires en fluidifiant les parois nasales et/ou en dégageant les narines, ce qui limite les vibrations. Leur efficacité est souvent limitée, voire de courte durée.
  • Les accessoires. Destinés à élargir les orifices du nez, ils se présentent par exemple sous la forme d'un dilatateur nasal, sorte d'ailettes à placer sur le nez, comme celles utilisées par certains sportifs pour respirer plus facilement.
  • L'avancée mandibulaire. Il s'agit d'une sorte de prothèse dentaire, qui déplace la mâchoire vers l'avant pour faciliter le passage de l'air. Cet appareil est aussi préconisé en cas de syndrome d'apnées du sommeil.
  • Le port d'un masque à oxygène. Utilisé pour traiter le syndrome d'apnées du sommeil, le masque respiratoire à pression positive continue est efficace. Il insuffle de l'air et force ainsi l'ouverture des voies respiratoires. Ce traitement est aussi bénéfique au ronfleur. Il est cependant très contraignant, car il nécessite un appareil à oxygène, pas toujours très silencieux.
  • L'intervention chirurgicale. Radicale, elle consiste à désencombrer la gorge, à raccourcir le voile du palais, à enlever la luette et/ou les amygdales. Elle est proposée en cas d'échec du traitement médical. Il existe différentes techniques à discuter avec son médecin (classique, laser, radiofréquences).
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Source : Olivier Follin et Stéphanie Condis, " je dors mal ", Editions Les carnets de l'info.