Mercure dentaire : halte !
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Reconnaissance de la toxicité du mercure

Certains problèmes sont déjà indiqués dans la dernière recommandation de l’Afssaps de 2005, les plombages doivent être évités, ainsi que leur retrait :

  • chez la femme enceinte ou allaitante,
  • chez les personnes dont les reins sont fragilisés par un antécédent de glomérulonéphrite,
  • et bien sûr chez les allergiques au mercure.

De même, l’Afssaps déconseille l’éclaircissement des dents postérieures qui possèdent des amalgames à cause de la libération des vapeurs de mercure.

De plus, les études ne manquant pas pour dénoncer le poison autorisé : six études mettent en évidence la relation entre le mercure inorganique et l’autisme et d’autres troubles du développement neurologique. Et sept études montrent l’impact du mercure même à de faibles doses, sur les maladies cardiovasculaires.

D’après André Picot, toxicologue et ancien directeur de Recherche de l’Unité de Prévention du risque chimique au CNRS, le mercure est cancérogène, mutagène et toxique pour les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal.

L’alternative au mercure dentaire déjà utilisée


Pour soulager la santé des Français qui comptabilisent 17 tonnes de mercure dans leur bouche, d’après un calcul des ONG, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) propose déjà de nouveaux matériaux comme des produits à base de verre ionomère sans danger et qui permettent en plus d’enlever moins de dent !

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Source : Côté Santé