Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) : des ex-orphelines

Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), regroupant la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique, ne sont plus si orphelines que ça. Autrefois considérées comme des affections rares ne bénéficiant pas de traitement curatif, on assiste aujourd'hui à un nombre croissant de malades. L'Association François Aupetit s'est lancée dans une vaste campagne d'information.
Sommaire

Les MICI des maladies en progression

La maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique sont deux maladies invalidantes dont on ne guérit toujours pas. Il faut le plus souvent vivre avec.

120 000 Français sont touchés par la maladie de Crohn et 80.000 par la recto-colite hémorragique.

On dénombre aujourd’hui en France 200.000 malades, avec 20 nouveaux cas diagnostiqués chaque jour, et 15% sont des enfants. Le nombre de ces maladies inflammatoires chroniques de l'intestin a doublé en 15 ans.

Les MICI sont le plus souvent diagnostiquées chez des sujets jeunes âgés de 20 à 30 ans. Mais aujourd’hui, de plus en plus de patients sont touchés avant même l'âge de 20 ans. La recto-colite hémorragique est aussi de plus en plus fréquente après 60 ans. Il existe également des formes précoces touchant le jeune enfant.

Une prédisposition génétique a été démontrée. Ainsi, 5 à 15% des sujets atteints de MICI ont au moins un membre de leur famille souffrant déjà de ces affections. Ce pourcentage s'élève plus le patient est jeune et surtout s'il s'agit d'une maladie de Crohn. Mais face à la progression actuelle des MICI dans les pays industrialisés et notamment en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis, notre mode de vie jouerait un rôle important.

MICI : douleurs abdominales et diarrhées

Les symptômes de ces maladies contribuent au tabou qui entoure les MICI : douleurs abdominales, diarrhées fréquentes, parfois sanglantes, fissure anale, abcès anal, mais aussi fatigue, anorexie, fièvre, troubles cutanés, oculaires, articulaires, hépatiques, etc.

Evoluant par poussées, certains épisodes intenses peuvent imposer une hospitalisation avec une réalimentation en perfusion.

Quant aux risques de complications : occlusion intestinale, fistule, avec en plus un risque accru de cancer colorectal

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Source : Association François Aupetit, www.afa.asso.fr