Le " livret de paternité " et la " cérémonie de naissance ", en cours de test

Dans six départements pilotes (Gironde, Sarthe, Deux-Sèvres, Yvelines, Vosges, Yvonne), les pères recevront au cinquième mois de grossesse un « Livret de paternité », lequel détaille ses droits et ses devoirs envers l'enfant à venir.

Du 1er octobre à la fin décembre 2001, les Caisses d'Allocations Familiales adresseront aux futurs papas un « Livret de paternité » mettant l'accent sur la reconnaissance de l'enfant par le père, qui doit avoir lieu précisément dans les trois jours suivant la naissance, ou encore mieux, dès la grossesse si les parents ne sont pas mariés. Ce livret souligne également l'obligation d'assurer l'éducation et de subvenir aux besoins de l'enfant tant qu'il n'est pas autonome. Les aides aux familles et prestations familiales y sont énumérées. Ces renseignements, largement empruntés au code civil ont pour but d'aider le futur père dans ses nouvelles responsabilités.

Pourquoi une " Cérémonie de naissance " ?

La cérémonie de naissance a pour but de redorer l'image du père et de lui rendre sa vraie place au sein de la famille. Sachant que 55% des premiers nés arrivent hors mariage, la « Cérémonie de naissance » s'adresse aux couples non mariés afin que la reconnaissance d'un enfant par ses deux parents devienne un « acte solennel » devant le maire de la commune de naissance ou de résidence. Ainsi, à l'inverse d'une formalité anodine à un guichet ou à la maternité, cette cérémonie se veut « un rite de passage dans un nouvel état de la vie ». Expérimentale, cette formule aura lieu dans une quinzaine de villes volontaires avant son éventuelle généralisation en 2002.

Rappelons qu'à partir de janvier 2002, les pères auront droit à deux semaines de congés de paternité, contre trois jours auparavant, si le lien de filiation est établi et à prendre dans les quatre mois suivant la naissance.

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