La pierre d’alun, naturelle ou pas ?
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© Adobe StockBien pratique le déo, en particulier les anti-transpirants, qui contiennent des sels d’aluminium. Ces derniers bloquent les pores de la peau, ce qui régule le flux de transpiration.
Même si les anti-transpirants n’agissent qu’en surface, la dernière étude, publiée en juin 2017 et menée par les chercheurs de l’université d’Innsbruck (Autriche), confirme les dangers des sels d’aluminium pour la santé. Alors, la pierre d’alun a remplacé de plus en plus souvent les déodorants classiques.
La pierre d’alun, c’est quoi ?
L’alun (alun, du grec als, alos, "sel"), dit "alun de potassium" ou "disulfate d’aluminium et de potassium" est un minéral présent naturellement dans les dépôts de la croûte terrestre, dans les Andes et les pays méditerranéens.
L’alun était exploité par les Égypiens, les Romains, notamment pour les teintures et la peinture. On l’utilise depuis très longtemps dans les réservoirs pour clarifier l’eau : il aide les particules en suspension à se déposer au fond de sorte qu’elles puissent être éliminées.
L’alun a également été utilisé comme remède contre les aphtes et dans un stylo hémostatique pour arrêter les saignements après le rasage. Lorsqu’elle est extraite, la pierre naturelle, fabriquée à partir d’alun de potassium inaltéré a le même aspect que le jour où il a été extrait : incolore et translucide.
Attention, il existe trois types de pierre d’alun sur le marché, celle qui est naturelle, étiquetée "potassium d’alun", la pierre d’alun de synthèse étiquetée "ammonium d’alun".
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