Du kyste ovarien... au cancer de l'ovaire
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Kyste ovarien : comment confirmer le diagnostic ?

Echographie

L'échographie est le premier outil de diagnostic. Réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale, elle permet de déterminer la taille du kyste, sa forme, sa localisation, sa mobilité, son caractère uni ou bilatéral, sa consistance homogène ou hétérogène, liquide ou solide, l'épaisseur de la paroi ou encore l'existence éventuelle de végétations intrakystiques. En cas de kyste fonctionnel, l'échographie montre une tumeur liquidienne, à paroi fine. L'évolution étant souvent spontanée, les examens complémentaires sont entrepris quelques semaines plus tard, le cas échéant, c'est-à-dire si le kyste n'a pas disparu.

Ponction

Toujours sous échographie, il est possible de faire une ponction. L'analyse de l'échantillon ainsi prélevé peut orienter le diagnostic vers un kyste fonctionnel ou organique. Dans ce même objectif, un examen Doppler permettra la visualisation de la vascularisation du kyste. Si un cancer de l'ovaire est suspecté, on procède à un scanner de l'abdomen et du petit bassin.

Quels sont les traitements d'un kyste de l'ovaire ?

Dans les rares cas où un kyste fonctionnel ne disparaît pas spontanément, un traitement peut être prescrit. Il s'agit le plus souvent d'une pilule oestro-progestative fortement dosée. Si une complication est suspectée, on décide généralement de le retirer par cœlioscopie (après une minuscule incision, un petit tube équipé d'une caméra et d'outils de prélèvement est inséré, permettant une intervention chirurgicale « ventre fermé »). Si c'est une tumeur maligne qui est suspectée, la patiente est immédiatement dirigée vers un centre spécialisé d'oncologie.

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