Les hôpitaux et les maisons de retraite prêts à faire face à la canicule

Depuis le 1er juin, le premier niveau de veille sanitaire du plan national canicule est en vigueur. Il comprend une veille météorologique et une campagne d'information grand public. En cas de canicule, les établissements sont prêts à faire face.

Plan national canicule

Conformément au plan national canicule (PNC), la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, a déclenché, le 1er juin 2009, le premier niveau du dispositif de prévention, intitulé "mise en garde et actions" (MIGA). Il comprend deux mesures complémentaires. Une veille biométéorologique, afin d'identifier les seuils de chaleur critiques des différentes régions françaises et de prévoir la survenue d'une canicule. Un volet communication pour informer sur les conduites à tenir en cas de forte vague de chaleur. Celui-ci repose notamment sur le numéro vert dédié du ministère de la Santé et des Sports, le 0.800.06.66.66.

Dans le cadre du plan canicule 2009, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) a déployé des messages d'information à destination des personnes les plus vulnérables à la hausse des températures : personnes âgées, enfants, travailleurs exposés à la chaleur, sportifs... Un dépliant explique les risques en cas de canicule (déshydratation) et les gestes à adopter en fonction des âges. En cas d'alerte, la campagne prévoit également des spots radio et télévision.

Roselyne Bachelot-Narquin a également indiqué que le système de soins était prêt à l'éventualité d'une vague de chaleur. Elle a notamment souligné la nécessité pour les établissements de santé d'anticiper une augmentation soudaine du nombre de patients. Pour la saison estivale 2009, le taux d'ouverture de lits hospitaliers doit permettre de répondre à ces hausses éventuelles : 93% des lits des hôpitaux publics seront ainsi disponibles en juillet et 87% en août. La diminution de capacité en août s'explique par une réduction des activités programmées, comme les opérations chirurgicales non urgentes. La ministre de la Santé a également insisté sur l'importance de l'organisation de la permanence des soins assurée par les médecins libéraux.

Sous l'égide des agences régionales de l'hospitalisation (ARH), les établissements de santé veilleront aussi à se coordonner, afin d'adapter les capacités d'accueil et de prise en charge aux besoins. Comme pendant l'hiver 2008-2009, les ARH continueront à informer le ministère des tensions éventuelles liées à une suractivité hospitalière. En cas de déclenchement du niveau d'alerte dans un département de leur ressort, elles devront communiquer à un rythme quotidien.

Du côté des établissements pour personnes âgées, le dispositif est également opérationnel. Chaque maison de retraite, logement foyer ou unité de soins de longue durée, est ainsi doté d'un "plan bleu". Celui-ci définit le mode d'organisation général permettant de répondre à une situation de crise. La quasi totalité des établissements pour personnes âgées dispose également d'au moins une pièce rafraîchie, dans laquelle peuvent se regrouper les résidents durant la journée, en cas de canicule.

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