La fin des varices ?

Dernier cri en matière d’ablation des varices : la phlébectomie ambulatoire, sans incision, donc sans cicatrices. On s’en retourne chez soi le jour même en marchant normalement, avec un pansement et une contention de quelques jours sur la jambe.
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«Grâce à la phlébectomie ambulatoire, les varices ne sont plus qu’un mauvais souvenir», promet le docteur Jean-Marc Trauchessec dans son livre De Belles jambes pour la vie*. Une nouvelle méthode ? Pas tout à fait, plutôt l’amélioration d’un procédé déjà connu mais qui cette fois ne laisse aucune cicatrice. Et pour cause : on ne fait plus d’incision pour ôter la veine malade.

Une fragilité particulièrement féminine

Insidieuse, l’insuffisance veineuse se révèle au fil des ans. Piétinement dans un musée ou lèche-vitrines, métiers qui réclament une station debout permanente : la lourdeur dans les jambes a tôt fait de s’installer. En Occident presque une femme sur deux se plaint de ses jambes avant 40 ans. On compte quatre femmes touchées pour un homme et 18 millions de personnes en France sont concernées. Une bonne hygiène de vie est indispensable pour prévenir les varices, surtout chez ceux et celles qui ont des antécédents familiaux.

La marche, la natation, les bas ou collants de contention remboursés par la Sécurité sociale sur ordonnance (chaussettes, bas et collants Innothéra, Veinostim (avec gamme pour hommes), chaussettes et bas jarret avec bande de maintien Jarfix conçus par Radiante), ainsi que les médicaments phlébotoniques sont nécessaires. Mais cela ne suffit pas toujours et face à une varice installée, il faut pratiquer l’ablation.

Les mauvais tours du réseau veineux superficiel

On distingue deux types de veines des membres inférieurs : superficielles, sous la peau, et profondes, entourées des muscles, près de l’os. Ensemble elles ramènent le sang vers le cœur. Un véritable défi à la pesanteur. Alors que les veines profondes bénéficient de la force des masses musculaires qui à chaque contraction chassent le sang cet effet de pompe fait défaut au niveau superficiel, ce qui entraîne la sensation de jambes lourdes.

Les saphènes sont les deux veines principales de ce réseau superficiel et elles se dirigent vers les veines profondes. La veine interne ou grande saphène prend sa source à la cheville interne, longe jambe, genou, cuisse et se jette dans la veine fémorale au pli de l’aine. Ce qui forme au niveau de l’aine la crosse saphéno-fémorale. La veine externe ou petite saphène débute à la cheville externe, longe la parité postérieure du mollet et se termine dans le creux du genou, où elle se jette dans la veine poplitée (le pli derrière le genou).

Ces saphènes sont donc les veines collectrices du réseau superficiel constitué encore de plein d’autres petites veines. Fines, elles ont un diamètre inférieur à 1/2 cm.

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