Les fausses couches du premier trimestre
Les fausses couches du premier trimestre surviennent en moyenne sur 15 % des grossesses. Leur fréquence est même sous-estimée, car il est difficile de comptabiliser le nombre d'avortements très précoces survenant avant ou au moment des règle et passant ainsi inaperçu. Certaines études estiment ainsi jusqu'à 70 % les échecs d'implantation d'œufs normalement fécondés. La survenue d'une fausse couche est donc un évènement fréquent pouvant toucher toutes les femmes sans qu'aucun trouble de la fertilité ne soit en jeu.
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Existe-t-il des traitements préventifs de la fausse-couche ?

  • Dans le cas où une cause immunologique est évoquée, un traitement peut être proposé en tout début de grossesse.
  • Un traitement hormonal à base de progestérone peut également être proposé durant le premier trimestre si on soupçonne une insuffisance de sécrétion du corps jaune.
  • Une intervention sur l'utérus (hystéroscopie) est parfois nécessaire, s'il existe des malformations utérines.

Heureusement, la majorité des grossesses suivant une fausse-couche se déroule tout à fait normalement et ne nécessite aucun traitement particulier. Ainsi, une fausse-couche ne préjuge pas du bon déroulement des grossesses à venir.

Toutefois, de nombreuses femmes sont atteintes moralement après une fausse-couche et c’est pourquoi on recommande généralement d’attendre trois mois avant de mener une nouvelle grossesse. Il faut savoir qu’en plus de la déception, la fausse-couche entraine une chute hormonale brutale expliquant la survenue d’une déprime. Si nécessaire, il ne faut pas hésiter à consulter un psychothérapeute lequel peut aider à surmonter la perte.

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