Engourdissement, paralysie, accident vasculaire cérébral (AVC)
Tout le monde connaît cette sensation désagréable qu'est l'engourdissement  d'un membre. Toute anomalie perturbant la transmission des informations de la peau au cerveau et vice versa peut entraîner un engourdissement ou une paralysie. Le plus souvent passager et bénin, un engourdissement peut aussi évoquer une maladie, voire un accident vasculaire cérébral (AVC)...
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Engourdissement, paralysie, accident vasculaire cérébral (AVC) : Traitement

  • Syndrome du canal carpien.

    Le médecin pourra recommander de porter une éclisse pendant la nuit, pour garder la main et le poignet alignés.

    En dernier recours, une chirurgie est pratiquée au niveau du poignet.

    On coupera la matière fibreuse qui recouvre le nerf médian, ce qui rétablira sa circulation sanguine, soulageant ainsi la pression sur le nerf et les vaisseaux sanguins.

  • Hernie discale.

    Le repos et la kinésithérapie sont les premiers traitements, mais la chirurgie est parfois nécessaire.

  • Arthrose vertébrale.

    La douleur est soulagée au moyen d'anti-inflammatoires et d'infiltrations locales de cortisone.

    On peut éviter les déformations par une bonne maîtrise de l'inflammation.

  • Tumeur de la moelle épinière.

    Si elle est indiquée, l'opération doit se faire rapidement.

  • Tumeur cérébrale.

    On opère dans 20 % des cas, soit pour faire une biopsie de la tumeur, soit pour enlever une partie de celle-ci sans que cela occasionne de séquelles majeures pour le patient.

    On complète le traitement par la radiothérapie, parfois par la chimiothérapie.

  • Traumatismes.

    Si le cas est opérable, il faut procéder dans les huit heures qui suivent l'accident : plus grandes sont alors les chances de rétablir l'influx nerveux et d'inverser la paralysie.

  • Polynévrite.

    Il faut maîtriser la cause du problème et, le cas échéant, traiter le diabète et l'alcoolisme.

    En effet si l'atteinte des nerfs est trop avancée, la gangrène peut se déclarer dans les extrémités, ce qui nécessite parfois l'amputation.

  • Sclérose en plaques.

    Il n'existe pas de traitement spécifique, mais de nouveaux médicaments permettent de mieux maîtriser les symptômes et l'évolution de la maladie.

  • Maladie de Guillain-Barré.

    Les patients sont hospitalisés.

    On peut faire des plasmaphérèses (un traitement où le sang est filtré dans un appareil pour retirer du corps les anticorps responsables de la maladie) ou administrer des immunoglobines par injection intraveineuse.

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Guide: 

Source : Guide familial des symptômes sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005