Enfance maltraitée : appel à témoin

Ouvrons les yeux sur la maltraitance. Comment accepter que des enfants soient maltraités physiquement, psychologiquement, sexuellement ou victimes d'abandon ou de négligences graves ? Enfance et Partage invite chacun d'entre nous à visionner sur Internet un film intitulé « Le dîner », à l'adresse évocatrice « appel-a-témoin.com ».
Sommaire

Le problème de l'enfance maltraitée reste difficile à appréhender malgré les progrès qui ont été réalisés. En dépit des mesures existantes et le nombre conséquent d'enfants qui en bénéficient, les signalements d'enfants en danger progressent régulièrement. Selon l'Observatoire de l'action sociale décentralisée (ODAS), 89.000 enfants en danger ont été signalés en 2003, ils étaient 86.000 en 2002 et 85.500 en 2001. La prévention doit être propulsée en avant. L'enfant doit être reconnu comme un sujet à part entière et non comme un objet : ni objet de convoitise sexuelle, ni objet de défoulement physique ou psychologique. Nous avons tous le devoir de respecter les enfants et de les protéger de tout danger.

Des règles d'auto-protection à enseigner aux enfants :

  • Faire comprendre à l'enfant que tout n'est pas permis, que certains actes sont interdits par la loi et punissables. Lui certifier que nul n'a le droit de porter atteinte à son corps, c'est interdit par la loi !
  • Lui apprendre à connaître ses droits, à écouter son corps et à exprimer ce qu'il ressent.
  • Lui expliquer qu'il peut dire NON à un adulte, ou à un camarade, qui ne le respecterait pas ou s'il ressent un malaise, une gêne.
  • Lui faire savoir qu'il est important de parler à une personne de confiance, même si son NON a été entendu, afin d'être complètement soulagé. Et l'aider à trouver une personne de confiance.
  • Si l'adulte n'a pas entendu son NON, il doit en parler afin de trouver de l'aide, pour que ces actes s'arrêtent au plus vite.
  • Les enfants handicapés aussi doivent être informés !

Des adultes à former

La prévention passe aussi par des actions à destination des adultes : parents d'élèves, enseignants, professions paramédicales, infirmières, médecins, assistantes maternelles, IUFM, etc. Nous pouvons tous un jour être témoin de la souffrance d'un enfant et notre devoir est de lui dire que nous sommes là pour l'écouter et l'aider. Nous devons tous respecter les droits des enfants. Et les professionnels qui entourent les enfants doivent apprendre à détecter la maltraitance.

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Source : Communiqué de presse d'Enfance et Partage, " Journée nationale de l'enfance maltraitée ", 27 septembre 2005.