Du dos, de la tête, du ventre… Un Français sur deux souffre !

Selon une enquête de l’Institut CSA menée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, plus d’un Français sur deux souffre en ce moment même.Quelles sont ces douleurs et comment sont-elles supportées ?
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Les Français souffrent surtout du dos, mais pas seulement

Au cours des 12 derniers mois, 92 % des Français ont eu mal au dos de façon aiguë ou chronique et 52 % souffraient du dos au moment précis où elles ont été interrogées.

Le mal de dos se situe aussi en tête des douleurs les plus intenses (pour 67 % des Français), suivi du mal de tête (les céphalées sont les douleurs les plus intenses dont souffrent 62 % des personnes interrogées). L’origine de ces fortes douleurs serait les mauvaises postures, le stress, une maladie ou un accident.

La fréquence des douleurs chroniques augmente avec l’âge et finit par atteindre 79 % chez les 50-60 ans, soit les personnes les plus âgées interrogées dans le cadre de cette enquête.

Parmi les autres douleurs les plus fréquentes, citons celles des articulations et les douleurs menstruelles (liées aux règles).

Comment réagissent les Français face à la douleur ?

Trois attitudes sont décrites :

  • consulter,
  • attendre que ça passe,
  • recourir à l’automédication.

Le choix dépend du type de douleur et de l’intensité : par exemple, en cas de douleur aiguë, le recours à un médicament en automédication est très fréquent, tandis qu’une douleur chronique mène à une consultation en raison de la nécessité d’une prise en charge plus globale (physique, psychologique, médicamenteuse).

Mais les choix effectués varient aussi en fonction de l’âge. Ainsi, les jeunes (18-24 ans) ont plutôt tendance à attendre que ça passe tout seul, alors que les plus âgés (50-60 ans) vont davantage consulter leur médecin.

Et pour les Français qui prennent en charge leur douleur, c’est essentiellement en raison de l’impact sur leur qualité de vie. En effet, la douleur aiguë et la douleur persistante retentissent de façon importante sur le moral des personnes interrogées (respectivement 36 % et 56 %), sur leur vie sociale et leurs loisirs (30 % et 54 %), leur vie professionnelle (25 % et 42 %) et familiale (24 % et 41 %).

On retiendra que souffrir n’est pas normal et que la douleur a des retentissements très négatifs sur la santé physique et le moral. C’est ainsi qu’elle peut diminuer les capacités de défense de l’organisme et la réaction aux traitements.

Il faut en parler à son médecin pour en trouver l’origine et mettre en place un traitement adapté et efficace. La prise en charge de la douleur s’est considérablement développée et des protocoles ont été mis en place.

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Source : Enquête CSA, 2.000 personnes âgées de 18 à 60 ans interrogées entre le 25 août et le 2 septembre 2014.