Dopage : les très jeunes sportifs aussi ...
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Un engagement progressif

La plupart du temps, ils débutent avec de fortes doses de suppléments en fer, en magnésium et en créatine. Mais c'est un engagement certain dans une démarche dopante et donc dans une conduite à risque. Plus de 4% des jeunes interrogés déclarent avoir consommé de la créatine au cours des 2 mois précédents, 23% des vitamines pour travailler en classe et 41% du magnésium afin de combattre la fatigue.Visiblement, quelques soient les produits (des corticoïdes aux vitamines), ils se les procurent par l'intermédiaire des copains (26%) ou de professionnels de santé, arrivent seulement ensuite les entraîneurs ou les dealers.

Une campagne afin de responsabiliser

Dans ce contexte, l'opération lancée par la société pharmaceutique Aventis Pharma, en partenariat avec la Fondation Sport et Santé et le Comité national olympique et sportif français, est la bienvenue. Son objectif est de responsabiliser les jeunes de 12 à 14 ans face au médicament dans la pratique sportive. Des brochures seront distribuées via les clubs sportifs français, les fédérations, les comités départementaux olympiques et ponctuellement lors d'évènements sportifs tout au long de l'année.

Selon les dires de David Douillet, double médaillé d'or olympique du judo, « Tricher dans le sport, c'est tricher avec soi-même ».

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Source : Le Quotidien du Médecin, n°6913, 9 mai 2001.