Divorce : les petits nomades de la garde alternée
Sommaire

Papa a une maison, maman a une maison, moi, je n’en ai pas !

Marie, une enfant nomade maintenant adulte : «J’ai l’impression d’avoir été sans arrêt déracinée, sans arrêt baladée d’un point à un autre, avec le sentiment de n’avoir été nulle part chez moi : j’aurais préféré “nicher” chez ma mère, non pas que j’éprouvais moins d’amour pour mon père, mais ma base de sécurité affective était là.»

Tous les adultes qui ont témoigné ont fait l’objet d’une décision de garde partagée consensuelle puisque à l’époque, elle ne pouvait être imposée. Les jeunes qui ont apprécié ce mode de vie ont tous affirmé que non seulement chaque parent s’était investi personnellement auprès de son enfant mais aussi qu’ils avaient eu le sentiment d’avoir été éduqué de façon cohérente.

Le plus difficile a été pour tous l’oubli de leurs affaires chez l’un ou l’autre, les bagages à faire chaque semaine et surtout le sentiment de ne jamais avoir eu un «chez soi».

Un séparation nocive

Un nombre important de nourrissons sont en résidence alternée avec un hébergement qui inclut une séparation pendant la moitié des vacances scolaires : les mères qui allaitent sont alors obligées de tirer leur lait pour le livrer avec le bébé alors même qu’une multitude de travaux scientifiques en cours prouvent la nocivité de telles séparations prolongées avant l’âge de 3 ans.

La garderie ou la crèche n’ont évidemment pas la même incidence sur le petit enfant puisqu’il retrouve sa base de sécurité tous les soirs.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Magazine Côté Santé