Cholestérol et statines : le "french paradox"
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Statines : une prescription trop rapide... et des doses quelquefois trop élevées

Selon une enquête réalisée par l'assurance maladie, 61% des patients traités par statines ont un risque cardiovasculaire faible et 53% d'entre eux n'ont jamais été incités à respecter les règles d'hygiène et de diététique. De plus, dans les deux tiers des cas, la prescription de statines ne tient pas compte des seuils de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) définis par les experts.C'est précisément en exigeant un meilleur suivi des recommandations que l'assurance maladie compte réduire la facture, sans pour autant léser la santé de ses concitoyens.On constate également que les doses prescrites sont souvent trop élevées, alors que les recommandations conseillent, à l'opposé, les posologies les plus faibles possibles (10 mg par jour lors de l'instauration du traitement).

Réduction du cholestérol : et les génériques alors ?

Autre point sur lequel il va falloir agir : favoriser le recours aux génériques, comme cela se pratique déjà largement dans certains pays voisins. Actuellement en France, il n'existe qu'une statine générique. La toute première forme générique (simvastatine) est commercialisée depuis l'été 2005. Selon l'assurance maladie, un taux de générique de 80% permettrait une économie de près de 70 millions d'euros en un an...

(1) Traitement d'hypercholestérolémie par statine en prévention primaire avec moins de trois facteurs de risques cardiovasculaires associés : atorvastatine, fluvastatine, pravastatine et simvastatine.

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Source : Point d'information de l'assurance maladie, " Maîtrise des dépenses de santé : les dernières données sur les prescriptions de statines confortent le plan de l'assurance maladie ", 14 avril 2005.