Blanchiment des dents à domicile : on se lance ou pas ?
Sommaire

Blanchiement dentaire : encore peu de recul sur le sujet

Difficile de le dire surtout que nous avons encore peu de recul et donc peu d’études scientifiques sur les effets du blanchiment dentaire et à fortiori, du blanchiment à domicile. Malgré tout, on est en droit de s’interroger…, d’autant qu’une directive européenne vient de préconiser une baisse sensible de la concentration de peroxyde dans tous les produits en vente libre ! (lire encadré).

Réel danger ou simple mesure de précaution ? Actuellement, il existe sur le marché trois types de produits : des gouttières jetables avec gel, des bandelettes préalablement enduites de produit que l’on colle sur la surface de la dent ou encore un gel que l’on applique précisément avec un pinceau sur la dent.

Etant donné que ces produits se destinent au plus grand nombre, ils ne peuvent être et ne sont en aucun cas, adaptables avec précision à la morphologie buccale de chacun !

Des points importants à considérer

Résultat, les gencives ne sont jamais réellement bien protégées, à l’inverse d’un traitement encadré dans un cabinet dentaire, qui s’efforce justement de bien protéger la gencive du fort pouvoir oxydant du produit de blanchiment. Et c’est là ou réside vraiment le danger puisque du coup, cela peut entraîner, chez certains sujets, une altération des tissus ou atteindre la pulpe de la dent. Fort heureusement, cela est souvent transitoire et réversible.

Les fabricants ont beau nous assurer que leurs produits, faiblement dosés, sont sans danger pour notre santé. Il n’en demeure pas moins qu’ils pénètrent tout de même dans notre organisme ! Alors qu’en est-il sur le long terme ? Et surtout, n’y a-t-il pas de risque en cas d’utilisation trop fréquente ou même abusive de ce type de produits ?

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Côté Santé