Avant une anesthésie signalez toute consommation de phytothérapie !

Avant une intervention chirurgicale, n'oubliez pas de préciser à l'anesthésiste si vous prenez des extraits de plantes et lesquelles. En effet, la phytothérapie ne fait pas toujours bon ménage avec l'anesthésie.
Sommaire

Phytothérapie et anesthésie

La phytothérapie est une pratique très répandue. Ainsi, les candidats à la chirurgie adeptes des extraits de plantes sont nombreux. Au Canada, 34% des futurs opérés ont eu recours à la phytothérapie, 22% aux États-Unis et 20% en France. Le problème est que la chirurgie implique une anesthésie préalable et que les plantes peuvent contrecarrer les effets prévus des anesthésiants et être à l'origine d'accidents.Les extraits de plantes sont des composés biochimiques actifs susceptibles d'interagir avec d'autres et d'avoir des effets parfois indésirables. Des accidents, rares, ont déjà été signalés et ont amené au retrait de certains extraits. Or il y aurait plus de 12.000 extraits différents, de par leur concentration en principes actifs et de la complexité de leur préparation. D'où la difficulté d'évaluer la fréquence, le type et la pertinence des interactions possibles en période pré-opératoire. Les cas les plus récents ont associé des extraits de plantes à des anomalies de la coagulation lors de l'anesthésie, ce qui avait nécessité des modifications de protocole anesthésique.

Quelques dangers de la phytothérapie utilisée avec une anesthésie

L'ail, le ginkgo et le ginseng sont connus pour inhiber l'agrégation plaquettaire, d'où l'augmentation du risque de saignement et d'hématome lors de l'intervention chirurgicale. Sont également connus pour interagir avec les agents anesthésiants, la valériane, l'échinacée, le millepertuis, l'éphédra...

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