Arthrose : continuez l'activité physique !

L'arthrose est la plus fréquente des maladies articulaires. Elle touche près de 9 millions de Français, dont plus de la moitié ont plus de 50 ans. Ainsi, après l'âge de 75 ans, il devient même exceptionnel de ne pas en souffrir d'arthrose. Nos connaissances sur l'arthrose se sont considérablement améliorées au cours des dernières années, rendant les stratégies thérapeutiques mieux adaptées. Ainsi, on ne peut plus dire aujourd'hui que les médicaments constituent la réponse unique à cette maladie liée à l'âge.
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Au fait, c'est quoi l'arthrose ?

Largement utilisé, à tort ou à raison, pour taxer toutes les douleurs que l'on attribue au poids des années, le mot "arthrose" véhicule souvent à lui tout seul le symbole du mal vieillir, celui-là même qui fait que l'on se sent usé, rouillé.

L'arthrose, en effet, est bien un phénomène d'usure progressive du cartilage articulaire. Il est le résultat d'événements mécaniques et biologiques, qui déstabilisent l'équilibre entre la fabrication et la dégradation du cartilage et de l'os sous jacent. La destruction cartilagineuse prématurée produit des débris, assimilés à des corps étrangers dans l'articulation. Ceux-ci sont responsables de poussées inflammatoires qui entretiennent l'anéantissement du cartilage, puis de l'os en-dessous.

Les Solutions naturelles

La solution phytothérapie

Doté de propriétés anti-inflammatoires et antalgiques reconnues, l’harpagophytum est la plante souveraine contre les douleurs associées aux rhumatismes. Il aurait également un impact sur les raideurs articulaires.

La solution phytothérapie

a reine-des-prés contient des dérivés salicylés (à l’origine de l’aspirine) qui lui confèrent un effet antalgique. Cette plante est recommandée contre les douleurs rhumatismales. Elle peut être consommée en tisane.

Quelles sont les articulations les plus touchées ?

L'arthrose touche les régions où les contraintes sont les plus fortes : d'abord les genoux (gonarthrose), puis les hanches (coxarthrose). La colonne vertébrale, cervicale ou lombaire est également particulièrement exposée.

Quant aux petites articulations, ce sont surtout les premières et les dernières phalanges des doigts qui en souffrent.

Les épaules, les coudes, les poignets ou les chevilles sont rarement touchés et leur atteinte suggère davantage un phénomène inflammatoire articulaire.

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